« Pour le Parlement européen, l’histoire de l’Europe est une contre-histoire » (Penser la France)

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Communiqué national du 15 octobre 2019.

 

La Résolution du Parlement européen du 19 septembre 2019 sur « l’importance de la mémoire européenne pour l’avenir de l’Europe » [1] est une stupéfaction pour nombres de Français.

Véritable tissu de contre-vérités historiques, le Parlement européen propose d’édulcorer l’histoire complexe des nations, l’histoire des peuples, l’histoire des idées et des combats qui ont jalonné les derniers siècles pour « nettoyer » notre mémoire.

Pourquoi ce révisionnisme ? Dans quel dessein secret ?

Dans un fatras de contre-vérités historiques, le Parlement européen ose écrire que : « (…) l’Union soviétique communiste et l’Allemagne nazie ont signé un pacte de non-agression, connu sous le nom de pacte germano-soviétique ou pacte Molotov-Ribbentrop, (…) ouvrant la voie au déclenchement de la Seconde Guerre mondiale » (article B). Ou encore se répétant, « que la Seconde Guerre mondiale, conflit le plus dévastateur de l’histoire de l’Europe, a été déclenchée comme conséquence immédiate du tristement célèbre pacte de non-agression germano-soviétique du 23 août 1939, également connu sous le nom de pacte Molotov-Ribbentrop » (article 2).

Puis enchainant, le Parlement européen déplore que « des symboles de régimes totalitaires continuent à être utilisés dans les espaces publics et à des fins commerciales, tout en rappelant qu’un certain nombre de pays européens ont interdit l’utilisation de symboles nazis et communistes » (article 17)  et que « le maintien, dans les espaces publics (parcs, places, rues, etc.) de certains États membres, de monuments et de mémoriaux glorifiant les régimes totalitaires ouvre la voie à la dénaturation des faits historiques relatifs aux conséquences de la Seconde Guerre mondiale ainsi qu’à la propagation d’un système politique totalitaire » (article 18).

Les Clubs « Penser la France » condamnent totalement cette résolution.

Nous refusons de la manière la plus absolue de tenir pour égal nazisme et communisme,

Affirmer le contraire est une véritable insulte à notre mémoire, à la mémoire de nos parents, à la mémoire des Français.

Comment ne pas avoir honte en se souvenant de la réalité des combats qui ont vu le sacrifice de nombreux militants communistes au service d’un idéal  – celui de la France libre – alors que les pères même de l’Europe se compromettaient avec l’ennemi nazi ou pactisaient avec les nouveaux maîtres anglo-saxons dès que ce fut nécessaire ?

Comment oublier le contexte particulier expliquant le pacte germano-soviétique après les glorieux « accords de Munich » ?

Comment peut-on oublier aujourd’hui que le rapport de force militaire imposé par l’Allemagne nazi a été inversé en Europe, non pas du fait de quelques divisions américaines débarquées bien tardivement en Europe mais par la grande Victoire de Stalingrad ? [2]

Sans rien minimiser des sacrifices des uns et des autres, pourquoi mentir aux Français après leur avoir désappris leur propre histoire ? [3]

Les Clubs « Penser la France » condamnent sans la moindre réserve cette entreprise de réécriture de l’histoire qui annonce le pire pour les Français : ne plus penser en peuple libre, oublier son propre destin.

Les Clubs « Penser la France » invitent les Français à « Résister » à cette entreprise qui vise à leur voler leur propre mémoire avec pour objectif évident de redessiner un avenir imposé, après avoir dénaturé l’âme profonde de notre nation.

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NOTES

[1] http://www.europarl.europa.eu/doceo/document/TA-9-2019-0021_FR.html

[2] L’Union Soviétique a versé un tribut de 23 millions de morts, dont 17 millions de civils, pour l’emporter contre le nazisme. La France a perdu 250.000 militaires et 400.000 civils. Quant aux Américains, le bilan est de 400.000 (dont 180.000 péris sur le front européen).

[3] Selon un récent sondage réalisé par l’institut britannique ICM Research dans trois pays, la France, l’Allemagne et l’Angleterre, la majorité de la population pense que ce sont les Etats-Unis qui avaient gagné la guerre. Pour être plus exacte, 61% des Français et 52% des Allemands interrogés. Seuls 13% le reconnaissent à l’Armée Rouge. Au lendemain de la seconde guerre mondiale, les chiffres étaient inversés. Les Français attribuaient largement la victoire à l’Union soviétique. Quel mécanisme d’influence a permis un tel retournement ?

 [(*) Enjeux stratégiques : Complexe, l’analyse stratégique du pacte germano-soviétique permet de conclure que les stratèges russes ont piégé les stratèges allemands. D’abord, ils ont gagné de précieux mois nécessaires à l’URSS pour finaliser sa préparation de guerre (presque 22 mois). Ensuite, et dès les premiers mois de guerre, les stratèges russes ont visé les routes pétrolières et la Mer noire, prenant l’avantage. Ils ne l’ont plus jamais perdu. A compter de juin 1941 (déclenchement de l’opération Barbarossa contre l’URSS), les stratèges allemands n’ont eu de cesse de garantir leur approvisionnement en pétrole. Il était déjà trop tard ! – Note JLPujo]

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CONTACT: penserlafrance@penserlafrance.fr – 01.73.64.98.68

Les Clubs « Penser la France » travaillent au soutien de plusieurs initiatives politiques de refondation autour d’un  « nouveau Conseil National de la Résistance » réunissant communistes authentiques et gaullistes authentiques et au-delà tous citoyens militants pour l’indépendance de la France.

Les Clubs « Penser la France » militent pour les trois sorties immédiates : Sortie de l’OTAN – Sortie de l’UE – Sortie de l’EURO.

Source: www.penserlafrance.fr

 

 

« Jacques CHIRAC : Le dernier président ! » (Penser la France)

Communiqué national du jeudi 26 septembre 2019

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Paris, 19h30

 

De Gaulle mort, nous eûmes du néo gaullisme.

Dans cette période post-gaulliste d’abaissement magistral de la France, Jacques CHIRAC incarna – à sa manière – une pensée française héritée d’une histoire riche dans un monde en bouleversement.

Jacques CHIRAC fut multiple mais cohérent.

Des désaccords, il en fut : l’abandon du service militaire, la réforme du quinquennat ou le funeste discours du Vel d’hiv de 1995.

Mais de l’Appel de Cochin de 1978 – appel prémonitoire à cette France qui s’abandonne – à la vie électorale erratique du RPR –  avec ses grandeurs et ses bassesses – Jacques CHIRAC conclura sa vie politique par deux actes de bravoure dont les Français lui seront toujours grès.

En 2003, il tînt tête aux faussaires de Londres et de Washington (Bush junior et Blair) en refusant d’engager la France dans une nouvelle guerre du Golfe avec les conséquences dramatiques que nous connaissons encore aujourd’hui.

En 2004, il décida – seul ou presque contre toute la classe politique et les milieux d’affaires – de soumettre à référendum le projet de Constitution européenne au printemps 2005.

Ces deux actes magistraux définissent l’esprit de cet homme toujours attaché à la France, à son peuple ; ce peuple avec lequel il sut nouer un dialogue attentif et patient durant près de 45 ans.

Après lui, le déluge. Des Hommes compromis – ô combien – avec les puissances du monde et constamment dans son opposition – Sarkozy, Hollande, Macron – lui succéderont en trahison. C’était écrit.

Jacques CHIRAC aimait la France. Il aura été un vrai patriote dans une période d’abaissement de notre Nation.

Cherchait-il à fuir – un instant – notre époque en trouvant refuge dans d’incroyables passions toutes personnelles ? Son gout secret des arts premiers déboucha ainsi sur le magnifique musée des arts et civilisations d’Afrique, d’Asie, d’Océanie et des Amériques.

Et pourquoi ne pas dire qu’il sut entretenir avec l’Afrique, le monde arabe et l’Amérique du Sud un dialogue sincère tout personnel ?

Les clubs « Penser la France » ne peuvent que rendre hommage à cet homme qui incarna – à sa manière dans une période difficile pour notre pays – la permanence de cet esprit français et une dernière forme de résistance à notre abaissement collectif.

Les clubs « Penser la France » veulent saluer en Jacques Chirac, le dernier président à l’Elysée et formuler le vœu que s’ouvre enfin une période historique de redressement pour notre Nation.

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« Relever la France ! Refaire des Hommes libres !» Discours de Jean-Luc PUJO – 21 septembre 2019 (PARIS – Les Tuileries)

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« Relever la France ! Refaire des Hommes libres !» Discours de Jean-Luc PUJO (Penser la France) – 21 septembre 2019 (PARIS – Les Tuileries)

Cher(s) ami(s),

Nous sommes réunis ce 21 septembre pour fêter – comme chaque année – la naissance de la République, ici aux Tuileries où elle fut proclamée.

Chaque année nous rappelons les faits historiques qui accompagnèrent et la Victoire de Valmy, le 21 septembre et la proclamation de la République le 22 septembre 1792.

Et chaque année nous remercions André BELLON et l’association « Pour une Constituante » pour ce rendez-vous symbolique, important.

Mais cette année, ce jour prend une dimension particulière.

La France connait – depuis bientôt une année pleine – une agitation politique et sociale sans précédent sous la Vème République.

Des Français, revêtus de Gilets Jaunes – en signe d’alarme – sont en train de réveiller la France.

Certains d’entre nous en sont et restent « Gilets Jaunes » depuis le 1er jour.

C’est le cas des Clubs « Penser la France » fidèles à cette insurrection sociale et politique – éminemment politique –  depuis le 17 novembre 2018 y compris le 1er décembre, où nous étions à l’Arc-de-Triomphe sous les gaz lacrymogènes !

Pourquoi ?

La France traverse – depuis maintenant plusieurs décennies – une immense crise politique dont le point paroxystique est daté.

C’est un véritable point de bascule – Ils ont osé ! – : c’est le vote par le Congrès en 2008 de la procédure de ratification du Traité de Lisbonne en contradiction absolue avec le vote des Français exprimé lors du Référendum de 2005 sur le Traité constitutionnel européen.

Ils ont osé !

Par ce vote – Ils ont osé ! – la classe politique dans son entièreté – ou presque – a effacé le vote du peuple souverain.

Par ce vote sacrilège, ils ont scellé la mort de notre contrat politique.

Depuis cette date, nous pouvons dire que – OUI ! – « le peuple de France est aux arrêts ! »

Aussi, tout naturellement, le 1er décembre 2018, sous l’Arc de Triomphe, quand le peuple rassemblé a chanté la Marseillaise – et nous avec lui –  nous avons pu écrire :

« Ici, en cet instant, le peuple a repris symboliquement le pouvoir ! Ici, en cet instant, le Peuple a fait serment ! Nous avons fait serment ! Pour la France ! » 

Car OUI ! Assujetti, – assujetti jusque-là ! – le Peuple de France  – a d’abord et avant tout – besoin d’une « immense libération » !

Voyez comme elle vient !

Entendez comme elle s’annonce !

Car – Oui ! – Et quoi qu’ils fassent, nous sommes à la veille d’un immense soulèvement …

Il était temps !

La France, le peuple de France, n’est-il pas en train de mourir ?

N’assistions-nous pas en silence – bien sûr pas nous et pas ici –

N’assistions-nous pas en silence – dis-je – à l’effondrement de notre peuple ?

Avec toute cette France officielle empoisonnée par le Mensonge !

Au Gouvernement ? Le mensonge !

A l’Elysée ? Le mensonge !

Au Parlement ? Le mensonge

A Bruxelles ? Le mensonge !

Partout le mensonge.

Partout l’immense « désarmement des esprits » !

Et partout le triomphe de cet « esprit de vieillesse », alors que la France ne doit son salut qu’à son éternelle jeunesse.

Jeunesse de l’esprit ! Jeunesse de l’Idéal !

Et que précisément, c’est grâce à cette « jeunesse de l’idéal » que la France parle encore au Monde …

Mais qu’ont-ils fait de cette jeunesse de l’Idéal ? Plus rien !

Oui ! Il était temps que vienne le « grand sursaut » !

Car – Oui ! – Il nous faut travailler à relever la France !

Et relever la France, c’est avant tout travailler à refaire « des Hommes libres » !

Quelle immense tache !

Et comment ne pas voir dans la révolte qui – depuis des mois – agite les rues françaises, le retour d’une véritable conscience politique française ?

Heureux Gilets Jaunes !

Heureux peuple de France !

Grace à vous, la France était morte… la voilà qui ressuscite !

Et comment ne pourrions-nous pas – et particulièrement ici, ce soir – être emplis d’espérance ?

Et nous connaissons tous, ici le chemin à suivre !

Parce que nous devons travailler à refonder notre contrat social et politique !

Quelle meilleure idée que celle d’une grande CONSTITUANTE ?

Quelle meilleure idée que la rédaction de nouveaux Cahiers de Doléance ?

Nous appelons, une fois de plus à la création de comité de rédaction dans chaque COMMUNE de France.

Nous appelons, une fois de plus à la création de COMITE MUNICIPAUX pour refonder notre démocratie locale et nationale.

Redonner la Parole au peuple dans chaque COMMUNE !

Redonner la Parole à la NATION !

Voilà notre programme !

Je vous remercie.

Jean-Luc Pujo*

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*Jean-Luc Pujo est écrivain, président des Clubs « Penser la France » et rédacteur en chef du journal en ligne Politique-actu.com

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CONTACT: penserlafrance@penserlafrance.fr – 01.73.64.98.68

Les Clubs « Penser la France » travaillent au soutien de plusieurs initiatives politiques de refondation autour d’un  « nouveau Conseil National de la Résistance » réunissant communistes authentiques et gaullistes authentiques et au-delà tous citoyens militants pour l’indépendance de la France.

Les Clubs « Penser la France » militent pour les trois sorties immédiates : Sortie de l’OTAN – Sortie de l’UE – Sortie de l’EURO.

Source: www.penserlafrance.fr

SAMEDI 21 Septembre 2019 : APPEL AUX GILETS JAUNES et à TOUS LES RÉPUBLICAINS ! LE PEUPLE AUX TUILERIES – 18H00 – PARIS

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Pour la REPUBLIQUE ! Pour les SERVICES PUBLICS !

Pour la DEFENSE DES BIENS PUBLICS !

Contre la privatisation d’ADP !

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« Le 21 septembre, réaffirmer la République

et la défense des services publics »

Il y a 227 ans, le 21 septembre 1792, la monarchie était abolie en France. Cet évènement mettait en lumière, pour la première fois dans ce pays, le rôle politique du suffrage universel et la souveraineté populaire. 

Plus de deux siècles plus tard, cet enjeu redevient fondamental. Certes, nous sommes officiellement en démocratie. Certes, la Constitution affirme que « la souveraineté nationale appartient au peuple ». Mais, au fil des années, les citoyens sont de moins en moins représentés. La souveraineté du peuple est plus perçue comme une incantation qui masque l’affirmation d’un pouvoir oligarchique. 

La privatisation d’ADP (Aéroports de Paris) intervient dans ce climat de crise politique profonde et dangereuse pour le pays. La pétition qui se développe pour un référendum devient alors le symbole de toutes les frustrations que subissent les Français depuis trop d’années. Une fois de plus, un pouvoir à la faible légitimité, n’ayant aucun mandat particulier pour cet objectif, cherche à brader un bien public. La réaction des citoyens doit être à la mesure de ce dévoiement du principe démocratique. 

Le traditionnel rassemblement le 21 septembre peut leur permettre de manifester leur volonté. En nous rassemblant tous partout en France ce samedi 21 septembre, nous célébrerons  une histoire de la liberté et de la souveraineté collective. En appuyant la pétition ADP, nous affirmons symboliquement une revendication d’intérêt national, à savoir la défense des services publics dont ADP est une part essentielle. Nous participons à la reconstruction de la volonté collective dont une France bien malade a fondamentalement besoin. 

A Paris, retrouvons-nous donc le 21 septembre à 18h dans le jardin des Tuileries à côté de la plaque qui rappelle la proclamation de la République. C’est en face du 228 rue de Rivoli.

C’est par notre volonté collective que nous affirmerons la force des principes et la capacité à recréer la force de la démocratie, souveraineté du peuple.

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Une délégation des Clubs « PENSER LA FRANCE »  emmenée par Jean-Luc Pujo

 sera bien sûr présente.

Vendredi 30 août 2019 : Manifestation de soutien au Peuple Vénézuélien – Paris – 18H00

« MANIFESTATION DE SOUTIEN AU PEUPLE VENEZUELIEN »

 Statue équestre de SIMON BOLIVAR

Le Vendredi 30 août 2019 à 18H00

Cours la Reine

75008 PARIS

Métro : Champs-Élysées – Clemenceau.

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Une délégation des Clubs « Penser la France », emmenée par Jean-Luc Pujo, assistera à cette manifestation.

Sommet du G7 : «Le G7 est un format complètement dépassé» selon Jean-Luc Pujo (RT FRANCE – dimanche 25 août 2019)

LA MARSEILLAISE par Roberto ALAGNA – Bon 14 juillet à tous !

Mardi 18 JUIN 2019 : Manifestation « Appel du 18 juin » – PARIS – « Penser la France ».

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 « Je me souviens » et « je résiste ! »

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APPEL à TOUS LES PATRIOTES !

RETROUVER L’ESPRIT DU CNR !

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« Les leçons de l’APPEL DU 18 JUIN » – discours de Jean-Luc Pujo (Penser la France) – 18 juin 2019 – Paris

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Compte-rendu de la Manifestation du 18 juin 2019 Paris – 

Communiqué « Penser la France »

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Comme chaque année, les Clubs « Penser la France »

organisent un rassemblement pour célébrer

« L’Appel du 18 juin » !

MARDI 18 JUIN 2019 à 18H00

LIEU : 48 rue du Four, 75006 PARIS 

Métro MABILLON

immeuble où se déroula la première réunion clandestine du CNR en mai 1943* 

*Rue du Four, la Résistance réalise son unité et, dès sa création, le CNR se range derrière de Gaulle. Le CNR n’est l’instrument ni de la droite ni de la gauche. Par sa composition même, il est le reflet de la France en lutte dans sa diversité.

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 Au programme :

– Lecture de « l’Appel du 18 juin 1940 du général de Gaulle »

– Prise de parole : JLuc Pujo pour « Penser la France »

puis prises de parole des Invités Communistes et Gaullistes !

– « Chant du départ » de 1794.

Contact : penserlafrance@yahoo.fr – 01.73.64.98.68 –

JLuc PUJO – 06.83.23.66.64

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VISITER l’HISTORIAL CHARLES DE GAULLE

«Pour une refondation humaniste et républicaine contre le duopole LEPEN/MACRON» Discours de Jean-Luc Pujo – 29 mai 2019 – Paris (Penser la France)

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MANIFESTATION du « 29 MAI »

Paris – Les Tuileries – Mercredi 29 mai 2019

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Chers compagnons,

Chers camarades, Chers amis,

Le 29 mai 2005, les Français ont rejeté par référendum le projet constitutionnel de l’Union européenne présenté comme le summum de la modernité démocratique et du progrès humain.

Après ce vote – véritable séisme politique – les milieux d’affaires ont décidé de porter au pouvoir Nicolas SARKOZY pour corriger cette erreur honteuse.

Réunis en Congrès à Versailles, en février 2008, sur convocation du nouveau président de la République, Nicolas SARKOZY,  les partis  politiques – dans leur grande majorité –  ont adopté la révision constitutionnelle préalable à l’adoption du Traité de Lisbonne, véritable copier-coller de la Constitution européenne rejetée 3 ans auparavant par les Français.

Ce vote est une trahison infâme. C’est une trahison du peuple souverain – Une trahison de la Nation – Une trahison de la République.

Car nous le savons : « Seul le peuple souverain peut défaire ce que le peuple souverain a fait lui-même! »

Depuis ce vote indigne, nous nous réunissons ici aux Tuileries chaque « 29 mai » à l’appel d’André BELLON et de son association « Pour une Constituante », et chaque année nous le remercions pour cette initiative hautement politique.

Oui ! Le 29 mai 2005, reste un moment crucial où la Nation française a parlé !

Où « la France a fait entendre sa voix souterraine » comme disait GAMBETTA.

Ce jour-là, la France a dit « NON » ! Elle pensait « NON » ! Elle pense toujours « NON ».

Mais depuis le vote du Congrès de Versailles, en février 2008, la parole de la Nation a été confisquée.

Depuis la trahison du Traité de Lisbonne, nous pouvons considérer que « le peuple de France est aux arrêts ».

Aussi, ce soir, nous affirmons comme priorité et condition sine qua non : Acte 1, Il faut « Libérer le peuple de France ».

*

Cette année, notre manifestation prend une saveur particulière après des élections européennes lamentables qui en disent long sur la situation politique de notre pays, sur le malaise profond de notre démocratie.

Depuis des mois, certains d’entre nous participent au grand mouvement de colère politique des « Gilets Jaunes », c’est le cas des Clubs « Penser la France » ; d’autres continuent patiemment à tisser les liens d’une démocratie à refonder, c’est le cas justement de l’association « Pour une constituante ».

Toutes ces actions sont complémentaires. Il faut les poursuivre, les amplifier.

Cependant, nous ne pouvons pas ignorer les difficultés qui sont devant nous.

Ces difficultés sont multiples même si notre diagnostic est juste.

*

Il y a dix ans – Place de la Bastille – le 29 mai 2010, je dénonçais un « système de manipulation généralisée », un système de fascisme soft, une espèce de « FUNKY FASCISUM ! ».

« C’est moderne, c’est jeune, c’est branché … Mais c’est du fascisme. »

Mieux, aujourd’hui, nous pouvons constater que le système complexe de domination que nous subissons a élaboré et érigé jusqu’à sa propre contradiction.

Nous sommes tous piégés alors que nous nous croyons des Hommes libres.

Nous croyons choisir librement ce que le système a décidé – par mille ressorts tactiques, par mille modes d’influence – de nous voir sélectionner.

Nous sommes devenus des esclaves modernes dans un système technico-financier-industriel dont les mass-médias – véritables outils de manipulation sophistiqués – assurent le triomphe sans que nous ressentions la moindre impression d’assujettissement.

Les chaines sont invisibles, indolores, parce que nous « pensons » déjà enchaînes.

Nous pouvons ainsi affirmer comme priorité et condition préalableActe 2, Il nous faut « briser les chaines mentales qui nous sont imposées ». (…)

Le système maîtrise parfaitement son propre équilibre général en maîtrisant sa propre contradiction. Comment ?

Le face à face entre Emmanuel Macron et Marine Le Pen résulte d’une construction totalement arbitraire et artificielle.

En effet, ces deux propositions politiques imposées par le système sont doublement vicieuses : d’une part, elles ne permettent pas de répondre aux enjeux nationaux et aux défis mondiaux actuels ; d’autre part, elles sont directement importées par le biais d’écoles de pensées étrangères à toute pensée politique française.

Je le répète : les deux options proposées par le système sont des options importées, étrangères au modèle français.

L’une, le Rassemblement National, hérité du Front National, irriguée par une profonde pensée d’extrême droite – même aujourd’hui maquillée aux couleurs d’un pseudo-républicanisme – puise son ressort idéologique dans une boite à idée étrangère : C’est la boite à idée de Steeve BANON.

C’est lui qui a instruit Marine LEPEN à la dichotomie Mondialiste/National-patriotes.

Elle n’a que ce modèle à la bouche depuis qu’elle l’a reçu de ce leader nord-américain.

L’autre, La République en Marche, véritable arlequin de la politique française puise son existence dans la déshérence de tous les autres partis politiques, rassemblant médiocres et ambitieux – j’allais dire tous les ratés – du parti socialistes, tous les ratés de l’UMP, tous les ratés d’Europe écologie les verts.

Le ressort idéologique du Macronisme puise tout autant que l’autre dans une boite à idée étrangère : C’est la boite à idée de la techno-banque-mondialisée, celles de Goldman Sachs et de Rothschild réunis.

Aussi, nous pouvons le constater : il n’y a plus de pensée française.

Nous sommes en train d’en finir avec le modèle français comme avec toute pensée politique française.

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Mais alors il faut nous interroger …

Mais c’est quoi une pensée politique française ?

Précisément, c’est ce qui manque au fondement des deux idéologies qui nous sont imposées.

Ce qu’ont en commun les deux options imposées par le système dominant est complexe.

Elles ont en commun un manquement immense.

Aucune de ces idéologies ne relève du champ de la pensée humaniste française.

L’une – dite national/patriote – porte un humanisme dévoyé.

L’autre – dite techno-banque-mondialisée – est foncièrement un anti-humanisme.

Le divorce que nous vivons actuellement est bel et bien un divorce avec un modèle de pensée française hérité de la Renaissance et structurée dès le XVIIIème siècle par une pensée républicaine qui l’a décliné, encore jusqu’à très récemment à gauche avec le socialisme et le communisme ; à droite, avec la démocratie-chrétienne et le gaullisme.

Tout cela a cessé d’exister.

Un gouffre est ouvert devant nous.

ALORS « QUE FAIRE ? »

*

Les défis à relever sont immenses.

A l’époque moderne, chaque fois que la France s’est retrouvée en situation de faillite spirituelle et philosophique, elle a su puiser la force du sursaut dans ce grand courant humaniste et républicain.

Ce grand courant a encore sauvé la France aux pires heures de l’effondrement en 1940.

Le programme du Conseil National de la Résistance de 1943 est un programme hautement républicain et hautement humaniste. Qui l’a oublié ?

C’est cette force qui a fait la solidité intellectuelle, philosophique et politique d’une nouvelle grandeur Française.

Et c’est bien là que nous devons aujourd’hui puiser à nouveau l’essence d’un sursaut national.

Ce soir, nous pouvons dire que nous sommes vraisemblablement à la veille d’un cataclysme politique :

Les derniers résultats électoraux donnent à penser que la majorité des villes moyennes en France vont basculer en mars 2020 vers le Rassemblement National alors que les grandes métropoles vont basculer en quasi-totalité vers la majorité présidentielle.

Le pays est profondément divisé avec un taux d’abstention, de bulletin blanc et nul supérieur à 50%. Les Français – vous le savez- sont écœurés.

A cette division, s’ajoutera dorénavant une fracture territoriale exacerbée entre Métropole et territoire français.

Le jeu pervers imposé par un Système malade est en train – tout simplement – de détruire la France.

Plus que jamais, nous devons redoubler d’ardeur.

Plus que jamais, nous devons réaffirmer notre croyance en la République exemplaire – ce que nous appelons, nous, l’hyper-république au service d’une pensée humaniste retrouvée.

Acte 3 : Il nous faut travailler à refonder un grand mouvement humaniste et républicain prenant source première dans chacune des Communes de France.  La Commune est le cœur battant de la Nation.

C’est tout le travail mené par le Nouveau Conseil National de la Résistance auquel je vous invite à participer avec le souci de repenser les institutions à travers l’action essentielle de « Pour une Constituante ».

Gardons foi en la France.

Gardons foi en la République.

Je vous remercie.

Jean-Luc Pujo*

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*Jean-Luc Pujo est écrivain, président des Clubs « Penser la France » et rédacteur en chef du journal en ligne Politique-actu.com

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CONTACT: penserlafrance@penserlafrance.fr – 01.73.64.98.68

Les Clubs « Penser la France » travaillent au soutien de plusieurs initiatives politiques de refondation autour d’un  « nouveau Conseil National de la Résistance » réunissant communistes authentiques et gaullistes authentiques et au-delà tous citoyens militants pour l’indépendance de la France.

Les Clubs « Penser la France » militent pour les trois sorties immédiates : Sortie de l’OTAN – Sortie de l’UE – Sortie de l’EURO.

Source: www.penserlafrance.fr

« Les leçons de l’APPEL DU 18 JUIN » – discours de Jean-Luc Pujo (Penser la France) – 18 juin 2019 – Paris

[Photo : Son excellence Monsieur Mujica, ambassadeur de la République bolivarienne du Venezuela en France ; M. André Bellon, (absent de la photo) président de « Pour une Constituante », ancien député, ancien président de la commission des affaires étrangères de l’Assemblée nationale ; Mme Annie Lacroix-Riz, historienne, professeur émérite d’histoire contemporaine, membre du Pole de renaissance du communisme en France (PRCF) ; M. Rastbeeen, président de l’Académie de géopolitique de Paris ; M. Alain Corvez, Conseiller en stratégie internationale, militant gaulliste ; M. Etienne Tarride, écrivain, ancien avocat au barreau de Paris, gaulliste de gauche et Jean-Luc Pujo ]

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DISCOURS de Jean-Luc PUJO –

président des Clubs « Penser la France »

– Anniversaire de l’APPEL DU 18 JUIN –

18 juin 2019 – Paris 

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Chers Compagnons

Chers Camarades,

Chers amis,

Tous les 18 juin, nous nous réunissons ici même – au 48 rue du FOUR (1) à Paris – pour commémorer une des pages les plus glorieuses de notre histoire contemporaine.

Nous nous réunissons ici pour « nous souvenir » et pour « nous inspirer » !

Nous souvenir – bien sûr – de cet appel du 18 juin 1940, quand un Général plein de panache lança de Londres un « Appel » à la Résistance et au Combat.

Des femmes, des hommes étaient déjà en train de se lever, partout en France, auteurs souvent isolés de gestes désespérés mais plein de courage.

Nous pensons, ici, à l’appel de Charles Tillon, le 17 juin, au nom du Parti communiste clandestin…

Ainsi, petit à petit, vinrent les élans partagés…

Communistes, Gaullistes,  républicains fidèles à Valmy, militants monarchistes, syndicalistes respectueux de leurs revendications, socialistes dignes de l’héritage patriotique et internationaliste de Jaurès, chrétiens, laïques … « Ceux qui croyaient au Ciel et Ceux qui n’y croyaient pas »(2)… TOUS se rejoignirent dans le Conseil National de la Résistance (CNR) organisé par Jean MOULIN que nous admirons tant.

Ici et maintenant – nous voulons nous souvenir de ces Femmes, de ces Hommes, qui prirent le risque de la fidélité et de l’engagement :

« POUR LA FRANCE» !   « FORS L’HONNEUR » !

*

Nous sommes réunis ce soir – également – pour nous inspirer !

Les leçons à tirer aujourd’hui de cet « APPEL DU 18 JUIN » sont nombreuses.

L’an passé, ici même nous avons tiré une première leçon.

Vous vous souvenez !

Il ne suffit pas de s’appeler « Gouvernement » pour être le « gouvernement de la France » !

Il ne suffit pas de s’appeler « Parlement » pour être le « parlement de la France » !

Face à « l’apparence de la Légalité », face aux « institutions apparentes », il y a la légitimité, la véritable légitimité, celle que donne le peuple SOUVERAIN et lui-seul.

Et quand un PARLEMENT piétine la souveraineté NATIONALE … il commet alors le pire des Crimes contre la Nation, le pire des Crimes contre la Démocratie.

C’était le cas hier – en 1940 – avec le vote des pleins pouvoirs à PÉTAIN.

C’est le cas aujourd’hui – avec le vote scélérat du 4 février 2008 (3) – par lequel le Parlement français a effacé le vote Référendaire du 29 mai 2005, exprimé par le peuple souverain.

OUI ! À piétiner la Souveraineté du Peuple, le Parlement a perdu toute légitimité et avec lui, toutes les mandatures successives validant tour à tour ce vote indigne !

C’est ainsi que nous avions conclu notre première leçon :

Il ne suffit pas de s’appeler « Gouvernement » pour être le « gouvernement de la France » !

Il ne suffit pas de s’appeler « Parlement » pour être le « parlement de la France » !

*

Mais aujourd’hui, ce soir, nous pouvons – nous devons –  tirer une nouvelle leçon !

Chaque fois que la France – traversant une profonde crise – se retrouve face à elle-même, face à son destin, qu’elle s’interroge sur son propre devenir…

Chaque fois que la France est menacée de l’extérieur comme de l’intérieur par tous ces reniements qui mettent en péril son essence comme son esprit, alors des Hommes se lèvent – des femmes et des hommes – qui renouent avec l’esprit élevé de la France, avec son esprit intime.

Mais quel est donc l’esprit élevé de la France, son esprit intime ?

Quel est cet esprit qui élève la Nation comme chacun des femmes et des hommes  qui la constitue ?

C’est précisément celui qui manque aujourd’hui au DUOPOLE MACRON/LEPEN, imposé par le système…

C’est précisément l’esprit qui renoue avec la double filiation … humaniste et républicaine.

Et c’est cet esprit qui fut réactivé dans et par le programme du CONSEIL NATIONAL DE LA RESISTANCE.

C’est cet esprit qui a assuré – comme plusieurs fois dans l’histoire moderne de la France – le véritable redressement national auquel nous aspirons tous.

La voilà la DEUXIEME leçon que nous voulons tirer ce soir !

OUI ! L’appel du 18 juin – cet appel plein de panache – a trouvé son aboutissement – j’allais dire – sa propre transcendance – dans l’élaboration du Programme du Conseil National de la Résistance, programme hautement humaniste, hautement républicain.

Aujourd’hui, à l’heure de notre effondrement national, effondrement qui chaque jour prend les allures d’un nouveau MUNICH, qui chaque jour un peu plus entraîne l’effacement de la NATION au profit d’une Union Européenne pilotée par un capitalisme fou, servi par des élites qui ne croient plus jamais en la France … placée sous contrôle OTAN.

Aujourd’hui, dans cette période d’effondrement politique national, nous devons chercher un chemin nouveau à bâtir !

Comment ne pas comprendre que le chemin est là …

Qu’une fois de plus, la France, le redressement de la France passe par ce ressourcement ?

Que notre soif de Liberté, d’Egalité et de justice Fraternelle, cette soif  immense ne trouvera à s’étancher qu’en puisant à cette source les valeurs exemplaires – hautement humanistes, hautement républicaines – celles portées par le programme du Conseil National de la Résistance ?

*

OUI ! Nous pouvons le dire : Les leçons à tirer de « l’APPEL du 18 JUIN » sont des leçons magistrales !

Elles sont des leçons de pleine actualité pour la France, aujourd’hui.

*

Plus que jamais, nous devons garder « foi en la France », « foi dans la Nation »…

Quelles plus belles leçons pour les militants humanistes et Républicains que nous sommes, amoureux transis de la France ?

Je vous remercie.

Jean-Luc Pujo*

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*Jean-Luc Pujo est écrivain et militant républicain. Il préside les Clubs « Penser la France ». Il est aussi rédacteur en chef du journal d’actualité en ligne « Politique-actu.com »

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(1) Dans cet immeuble, au 48 rue du Four, se déroula la première réunion clandestine du CNR en mai 1943. La Résistance réalise son unité et, dès sa création, le CNR se range derrière de Gaulle. Le CNR n’est l’instrument ni de la droite ni de la gauche. Par sa composition même, il est le reflet de la France en lutte dans sa diversité.

(2) Inspirée de la Formule d’Aragon – « La rose et le Reseda »;

(3) Congrès du Parlement – Séance du lundi 4 février 2008 – vote scélérate du Traité de Lisbonne – Débat – http://www.assemblee-nationale.fr/13/cri/2007-2008/99020416.asp#P43_1172