Dimanche 18 JUIN 2017 : Manifestation « Appel du 18 juin » (PARIS)

 

APPEL à TOUS LES PATRIOTES !

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Comme chaque année, les Clubs » Penser la France » fêtent « l’Appel du 18 juin ».

Exceptionnellement, en cette année électorale 2017, les Clubs « Penser la France » participeront aux manifestations sur les Champs Elysées.

RDV – 9H30 – Statue du Général de Gaulle

Métro « Champs-Élysées – Clemenceau »

Contact : penserlafrance@yahoo.fr – 01.73.64.98.68 –

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VISITER l’HISTORIAL CHARLES DE GAULLE

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Présidentielle 2017 – 2ème tour : « Refuser le piège ! » (Penser la France)

Jeudi 4 mai 2017 – 21h00

Il y a un mois, les Clubs » Penser la France » ont lancé un appel aux Français : » Abattre MACRON-HOLLANDE, dès le 1er tour [1]».

En se conformant au choix dicté par le système, les Français sont tombés dans le piège.

Entre un » fascisme soft euro-libéral sous contrôle OTAN » qui va détruire la France, et un » national-bonapartisme » qui va dénaturer la République, le choix imposé aux Français est tragique.

Dans un tel contexte, les Clubs » Penser la France » refusent de sacrifier la liberté des Français à une quelconque consigne de vote.

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[1] » Abattre MACRON-HOLLANDE, dès le 1er tour » http://www.politique-actu.com/actualite/presidentielle-2017-abattre-macron-hollande-tour-penser-france/1668870/

PRESIDENTIELLE 2017 – 1er tour : Analyse et commentaires (Penser la France) – Dimanche 30 avril 2017

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Au 1er tour de l’élection présidentielle 2017, les Français ont sélectionné Marine LE PEN et Emmanuel MACRON, alors que notre bureau national avait pronostiqué – sur la base de renseignements recollés dans plusieurs régions – l’affrontement électoral entre Mme LE PEN et M. FILLON.

Ce premier tour clôt une période particulière. La campagne électorale présidentielle a été marquée par plusieurs évènements importants et parfois troublants.

Malgré ces évènements, les sondages n’ont jamais varié ou presque.

L’annonce des instituts de sondages – répétée depuis des mois – n’a-t-elle pas joué le rôle de prophétie auto-réalisatrice ?

Nous présentons ici un ensemble de remarques critiques qui fondent plusieurs interrogations.

I – Sur le vote de Benoit Hamon et celui de Jean-Luc Mélenchon

  • M. Hamon

Contrairement aux apparences, M. HAMON a parfaitement joué son rôle et rempli ses objectifs : empêcher Jean-Luc MELENCHON d’accéder au 2ème tour.

Dès sa désignation, puis, à de multiples reprises, Benoit HAMON appela Jean-Luc MELENCHON à se retirer en sa faveur dans un seul but : l’affaiblir.

  1. HAMON a ainsi gêné la progression constante de Jean-Luc MELENCHON alors qu’il prenait soin d’épargner totalement Emmanuel MACRON.

Avec 6% des voix, M. HAMON a ainsi empêché le seul candidat de la gauche française capable d’accéder au 2ème tour de la présidentielle.

Idiot utile ou complice, Benoit HAMON sera de toute façon récompensé.

Dès le soir du 1er tour, Benoit HAMON pouvait libérer sa conscience en appelant à voter pour Emmanuel MACRON, afin de faire » barrage … au fascisme » !

Le piège a parfaitement fonctionné.

  • Jean-Luc Mélenchon :

Le vote MELENCHON est très certainement l’évènement majeur de cette campagne.

Il augure une reconstruction de la Gauche Française sur des fondamentaux sérieux. Il illustre aussi l’état de colère social et politique de notre pays.

Malgré tous les pièges tendus à Jean-Luc MELENCHON pris en tenaille – pensons aux critiques insupportables du candidat trotskiste M. Poutou – quel succès et quel talent !

Nous devons saluer le travail de Jean-Luc MELENCHON.

Il est un travail politique de refondation.

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Les Clubs » Penser la France » avaient projeté un vote pour le candidat socialiste entre 9 et 11% car l’encrage territorial du Parti socialiste aurait dû» lui assurer un minimum de 10 à 12% des voix.

Cette surestimation s’explique par la mauvaise mesure du rôle secret de la rue de Solférino (de M. Cambadelis mais pas seulement), Benoit HAMON n’ayant servi que de simple appât; le véritable candidat du Parti socialiste et du Palais de l’Elysée étant M. MACRON.

En revanche, nous avons très tôt anticipé la montée du vote de Jean-Luc MELENCHON et annoncé dès la fin mars (soit une semaine avant tous les Instituts de sondages) son passage devant Benoit HAMON.

II – Sur le vote FILLON et la droite française

Le score final de M. FILLON est sidérant tant il est évident que la France est politiquement et culturellement acquise à la droite française (>55%). Elle pouvait donc – sans grande difficulté – porter son champion à l’Elysée. Que ne l’a-t-elle fait ?

Cet échec a de multiples sources.

  1. a) Le candidat Fillon :

Contrairement à ce qui est répété à souhait, François FILLON n’était pas un mauvais candidat.

Il présentait une réelle alternative en renouant avec les fondamentaux de la droite française classique : droite de province, catholique et de filiation gaulliste, peu soumis aux réseaux atlantistes. Trop peu.

Ce sont précisément ces atouts qui ont valu à François FILLON une levée de boucliers et la mise en œuvre d’une véritable machine infernale.

L’union d’une partie non négligeable de la droite contre sa candidature, le travail minutieux de déstabilisation, constant, insidieux a fini par porter ses fruits de la manière la plus éhontée.

S’il faut souligner la frilosité de l’électorat classique de la droite – notamment les plus de 60 ans – heurté par l’Affaire » Pénélope », ce qui d’ailleurs honore cet électorat encore soucieux d’éthique, celui-ci a été victime d’un effet d’optique magistral.

Utilement instruit sur le niveau et la réalité de la corruption des élites françaises- politique, médiatique et financière – cet électorat aurait dû comprendre que l’Affaire » Pénélope » était précisément le révélateur de l’absence de corruption de François FILLON.

La cabale parfaitement orchestrée, aux ressorts complexes, avait bien sûr ses relais au sein du parti.

  1. b) Le rôle du parti » Les Républicains » et de la Droite française :

Le travail du parti » Les Républicains » contre François FILLON a été déterminant, comme le rôle de l’ensemble des forces de droite, Alain Juppé comme François Bayrou.

Le premier et ses amis ayant mené – sous le masque – plusieurs assauts répétés jusqu’à cette fameuse semaine du mois de mars qui se termina par une démonstration de force au Trocadéro – le dimanche 5 mars – laissant accroire qu’en écartant définitivement la proposition de twister les candidats, la campagne de François FILLON pouvait enfin commencer. Non seulement, il était trop tard mais – et dès cette crise interne au sommet où se joua l’honneur de quelques hommes – tout a été fait pour abattre le candidat.

A ses cotés même, certains de ses soutiens les plus » fraternels » n’étaient-ils pas déjà en train d’entrevoir d’autres opportunités ?

Dès le lendemain du 1er tour, les postulants à Matignon se dévoilent (à Gauche comme à Droite). Les masques tombent révélant ainsi l’existence de négociations entamées – depuis des semaines voire des mois – avec Emmanuel MACRON.

Enfin, le rôle obscur de Nicolas Sarkozy a été occulté à tort. Après avoir échoué lui-même à être sélectionné par la primaire, il n’a eu pour seul objectif que celui d’écarter Alain Juppé, ce, jusqu’au mois de mars en soutenant – mordicus – son ancien premier ministre.

N’avait-il pas intérêt – ensuite – à l’échec de François Fillon ?

Cette élection présidentielle 2017 ne pourra être comprise qu’à travers le décryptage du duel secret – par acteurs interposés – entre MM. Sarkozy et Hollande, duel qui a pollué toute la campagne.

Nicolas Sarkozy vient d’annoncer une nouvelle fois qu’il arrêtait définitivement la politique. C’est dire combien il faudra compter avec lui dans les prochaines années.

Les clubs » Penser la France » ont – là aussi – sous-estimé le rôle secret de l’appareil politique » Les Républicains » qui a travaillé contre François FILLON à un niveau impensable et préparé le sacre du » petit prince ».

III – Sur le vote MACRON

Sans parti politique, aucun candidat ne peut accéder au 2ème tour de l’élection présidentielle. Cette loi incontournable des sciences politiques et de la science électorale française a été infirmée par une mécanique subtile de contournement et de jeux secrets.

Les deux principaux partis politiques – le Parti socialiste et Les Républicains – ont travaillé secrètement, et l’un et l’autre, au succès de ce candidat.

Le travail de réseaux secrets qui transcendent tout l’arc politique doit être analysé. C’est certainement le fait le plus étonnant de cette campagne qui peut aussi se révéler le plus tragique(*).

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La collusion des partis apparait clairement.

Le vote des primaires à Droite comme à Gauche est éclairant sur ce point.

A Gauche : Emmanuel MACRON a pu arriver en tête du vote à Gauche dans certains départements composés de zones rurales et de zones périurbaines, zones qui précisément sont sociologiquement antinomiques du vote MACRON. On constate que ces départements accueillent des Fédérations socialistes largement pilotées par les réseaux Valls.

A Droite : Les départements ayant le plus accordé leur vote à Alain Juppé ont plus facilement accordé leurs soutiens à Emmanuel MACRON, et ce, dans une proportion anormalement élevée.

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Rien n’explique le succès d’Emmanuel MACRON. Il est un vote » Magique ».

Des salles électorales vides ou presque peuvent-elles être compensées par Internet au rôle encore trop modeste ? Bien sûr que non.

Il faut bien l’admettre, ce vote » magique » a pour seule explication l’intervention de l’appareil d’Etat[1], de l’ensemble de la presse écrite et audiovisuelle aux mains des grands groupes d’affaires.

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Le succès technique de MACRON n’est en rien un succès politique.

Il annonce d’ailleurs de nombreuses déconvenues par la somme des tensions politiques à venir, s’il devait être élu.

Sa campagne ressemble donc à un » forçage psychologique et politique », digne de l’insupportable campagne du » OUI » en 2005.

L’Homme devine-t-il le piège dans lequel lui-même est tombé ?

On ne dirige pas un vieux pays, une vieille nation comme la France, capable de mouvements violents, sans risques.

L’insouciance et l’immaturité du jeune banquier est sidérante.

Ainsi le vit-on, le soir du 1er tour, roulant – ici dans Paris – dans sa berline de luxe, saluant de la main, vitre de portière ouverte, comme le fût Jacques CHIRAC au soir de sa victoire en mai 1995 ; là, réunissant le » tout Paris » à » La Rotonde » comme le fût de manière tout aussi insupportable Nicolas Sarkozy au » Fouquet’s » en mai 2007.

Assuré de son triomphe, Emmanuel MACRON a – d’ores et déjà – fêté sa victoire, comme un enfant gaté, capricieux, immature, démontrant ainsi l’absence d’épaisseur qui distingue – précisément – l’Homme d’Etat, du commun.

IV – Sur le vote LEPEN

Lourd héritage légué par François MITTERRAND, l’instrumentalisation du Front National afin d’affaiblir la droite républicaine fut un calcul malsain, mais efficace.

Il a ainsi assuré le maintien au pouvoir du parti socialiste qui n’a jamais été majoritaire dans le pays. Pour rappel, celui-ci accéda au pouvoir en 1981 grâce aux puissants votes communistes.

L’instrumentalisation des forces en sa faveur est un des savoir-être essentiels du parti socialiste. Le mensonge à toutes les fins.

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La construction libérale de l’Union européenne délitant toutes les nations constitutives et au premier chef les nations politiques comme la France, engendre une immense souffrance sociale, culturelle et politique.

Le Front National a longtemps été promu par le système avec une double fonction : devenir le réceptacle de tout le vote contestataire et stériliser cette contestation par un » bannissement civique » de tous ces électeurs, prononcé Urbi et Orbi par les prêtres du système politico-médiatique.

Avant le 1er tour, Marine LE PEN doit être respectée. Entre les deux tours, Marine LE PEN, c’est Hitler et les camps de concentration, la fameuse reductio ad hitlerum, qui – par automatique – assure la victoire de son opposant, de droite comme de gauche[2].

Tous les français ont été – à un moment ou un autre – victimes de ce piège.

Depuis trente ans, des politiques euro-libérales non désirées par les Français s’appliquent ainsi contre leur volonté. Et quand le piège ne peut pas fonctionner (Référendum de 2005), il faut opérer un forçage juridique (Traité de Lisbonne de 2008) toujours risqué car il dévoile la réalité politique du système.

Après l’instrumentalisation du Parti communiste, qui a permis d’abandonner tous les acquis hérités du Conseil National de la Résistance (CNR), l’instrumentalisation du Front National doit permettre d’accomplir l’autre pan du programme : défaire l’unité de la France, son Etat, la République. Un comble.

Nous mesurons aujourd’hui que le piège » Front National » est en train d’atteindre ses limites.

De toute façon, le piège parfait n’existe pas car l’Homme est un animal politique, certes doué de raison lente, mais c’est toujours la Raison, qui précède l’action. Elle vient.

Ainsi, par un double effet – mutation réelle du Front National et exaspération totale des français contre une classe dirigeante corrompue – nous assistons à un moment politique historique.

D’autres mutations plus profondes sont en train d’opérer.

Le suicide de la Droite française s’accompagne en effet d’un repositionnement stratégique d’une partie du capitalisme français.

Ainsi, les grandes entreprises françaises dont les dirigeants seraient encore attachés à la France – à la forme particulière de son capitalisme – ne souhaitent pas changer de règles pour celles d’Outre-Rhin.

Pour un certain patronat français, la potion allemande ne passe pas ! » MERKEL ! Nein ! » devient tout naturellement » MACRON ? Nein ! »

Ainsi, peut-on mieux comprendre le feu vert donné à une recomposition politique accélérée avec la création subite d’une plateforme politique et économique entre le Front National et le petit parti » Debout la France ».

Ce petit parti politique – minuscule électoralement – reste une vigie. Il est une des forces tendancielles profondes de la droite française.

A ce stade, nous pouvons conclure que si l’arithmétique est bien évidemment défavorable à Marine LE PEN, la recomposition des forces politiques et capitalistiques en cours, associée à une campagne techniquement meilleure que celle d’un candidat totalement inexpérimenté, peut créer la surprise.

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De toute façon, la surprise n’a-t-elle pas déjà eu lieu ?

Les Français en votant massivement pour Jean-Luc MELENCHON et pour Marine LE PEN indiquent plusieurs choses : ils sont prêts à résister en dépit des pressions extravagantes du système et, opposés à cette politique eurolibérale, ils sont devenus majoritaires dans le pays.

L’autre bonne nouvelle, c’est qu’une partie du patronat français partage maintenant ce constat.

Quel que soit le résultat du 7 mai, le/la président(e) de la République devra tenir compte de l’existence de deux composantes patriotiques contestataires – de Droite comme de Gauche – qui animent aujourd’hui la France.

Nous sommes en train de vivre un moment historique.

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FIN

Post-scriptum : Dans quelques jours, les Clubs » Penser la France » donneront une analyse du 2ème tour avec consigne de vote.

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ANNEXES

ANNEXE N°1

NOTE du groupe OMEGA.

– analyse du 1er tour 2017 –

Le groupe OMEGA – anciens militaires et policiers issus des services de renseignements – fait état de plusieurs éléments techniques perturbants, constatés lors du 1er tour de la Présidentielle 2017, le dimanche 23 avril.

Les éléments de perturbations cités sont les suivants :

Eléments classiques : Il s’agit notamment de fraudes autour du vote de résidences de personnes âgées en faveur d’un seul candidat (témoignages multiples – plusieurs régions – volume de perturbations non mesurable – estimation : marginal)

Eléments exceptionnels : témoignages multiples – plusieurs régions.

*désinscription d’électeurs, essentiellement en zone urbaine (volume conséquent) ;

*réception en doublon de cartes électorales (volume conséquent) ;

*niveau de participation – jeu anormal sur les bulletins blanc et nuls (volume conséquent) ;

*chiffres des mal-inscrits du ministère de l’Intérieur contestés par certains chercheurs et spécialistes de sciences politiques[3] qui rendent inexplicable le niveau élevé de suffrages exprimés (volume conséquent) ;

*Votes électroniques non fiabilisés ;

D’après les projections de ce groupe de travail, la marge de modulation est fixée entre 1 et 1,5 millions de voix, ce qui est ici suffisant pour modifier les résultats.

[Il convient de préciser ici que certaines hypothèses la rabaissent à moins de 600.000 ; d’autres l’élèvent à plus de 5 millions de voix.]

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Ainsi, le faible écart des voix entre les premiers candidats alimentent des interrogations légitimes.

Ont obtenu en voix[4] : Jean-Luc MELENCHON (7 060 885), François FILLON (7 213 797) ; et Marine LE PEN (7 679 493) soit un écart inférieur à 618.608 voix.

Emmanuel MACRON a obtenu 8 657 326 voix, soit 1.596.441 de voix de plus que M. MELENCHON.

Ces écarts de chiffres se situent dans la marge d’intervention possible.

A ce stade, nous ne pouvons tirer aucune conclusion sur ces éléments.

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Nous signalons qu’un mouvement citoyen est en train de contester le résultat de ces chiffres 2017 à partir de ces anomalies[5].

Certains élus nationaux se sont émus en privé des résultats qu’ils ont qualifiés de » surprenants ».

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Enfin, nous sommes obligés de restituer une interrogation signalée – particulièrement grave.

Si certains services d’Etat sont capables d’opérer des actions violentes en France – parfois sous fausses bannières et parfois même de les externaliser via des services d’actions étrangers – comment exclure que ces services puissants n’interviennent pas dans un processus électoral aussi important, aux enjeux évidemment stratégiques ?

Cette hypothèse recevable dans son principe n’a pas été validée à ce stade.

[1] cf. Note du groupe Omega.

[2] Pour relever l’incongruité de ces accusations, il faut signaler que Marine LE PEN reçoit régulièrement en France, le soutien des réseaux sionistes de droite en lien avec la droite israélienne. Quoi qu’on pense de Mme LE PEN, ce procès intellectuellement ignoble dissimule les enjeux réels. Lesquels ?

[3] Notamment – Céline Braconnier & Jean-Yves Dormagen – Professeurs de science politique, respectivement à l’Institut d’études politiques de Saint-Germain-en-Laye et à l’université Montpellier-I. Auteurs de La Démocratie de l’abstention, Gallimard, Paris, 2014

[4] Résultats officiel – Ministère Intérieur http://www.interieur.gouv.fr/Elections/Election-presidentielle-2017/Election-presidentielle-2017-resultats-globaux-du-premier-tour

[5] Pour une commission d’enquête sur le résultat des votes à l’élection présidentielle 2017 – http://www.mesopinions.com/petition/politique/commission-enquete-resultats-votes-election-presidentielle/29785

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ANNEXE N°2

– projections du Bureau politique national –

PERSPECTIVES des RESULTATS établies

par le bureau politique national des Clubs « Penser la France ».

du 1er tour (23 avril 2017)

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J-33 J-22 J-15 J-8 J-4 J-2 Marges Résultat

1er tour

Mer 22-mars Dim02-avr Dim 09-avr Dim 16-avr Merc 19-avr Vend 21-avr Final Dim 23 avril
********* *
LEPEN 26 26,5 26,5 26 (-0,5) 25,5 (-0.5) 26 25 à 28
FILLON 23 24 24 23 (-1) 23 23,5 23 à 26
MACRON 17 17 16 16 (=) 16 15,5 15 à 17
MELENCHON 12,5 13,5 14,5 16 (+1,5) 17 (+1) 16,5 16 à 18
HAMON 9 9 9 9,5 (+0,5) 9 (-0.5) 9 8 à 11
DUPONT-AIGNAN 3 3 4 3,5 (-0,5) 3,5 3,5 <6
ASSELINEAU 1,5 1,5 1 1,5 (+0,5) 1 (-0.5) 1 <3
CHEMINADE 1,5 1,5 1 1 (=) 1 1 <3
LASSALE 1 0,5 0,5 0,2 (-0,3) 0,2 0,2 <2
ARTAUD 1 1 1 0,8 (-0,2) 0,5 (-0.3) 0,5 <2
POUTOU 1 0,5 0,5 0,5 (=) 1 (+0.5) 1 <2
Blanc et Nul 3,5 2 2 2,00 2,3 (+0.3) 2,3 <4

NOTES:
N°1 – J-33 – 22 mars 2017 ;

N°2 – J-22 – 2 avril 2017 ;

N°3 – J- 15 – 9 avril 2017 ;

N°4 – J- 8 – 16 avril 2017 ;

N°5 – J- 4 – 19 avril 2017 ;

N°6 – J- 2 – 21 avril 2017 ;

#Législatives2017 : Soutien des Clubs « Penser la France » aux candidats patriotes (28 mai 2017)

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COMMUNIQUE NATIONAL DU 28 MAI 2017

Les Clubs » Penser la France » sont saisis par plusieurs dizaines de candidats d’une demande de soutien pour les élections législatives 2017.

La direction nationale des Clubs » Penser la France » a décidé de répondre positivement à cette sollicitation par la mise en place d’une procédure de » soutien-certification » à tous les candidats qui en feront la demande selon la formule suivante.

Le candidat s’engage à défendre un programme de libération nationale appelant à :

1 – Sortir la France de l’OTAN.

2 – Sortir la France de l’Union européenne.

3 – Sortir la France de l’EURO.

Le tout inscrit dans la fidélité à l’esprit du Conseil National de la Résistance (CNR) et à son programme dit » Les jours heureux » de 1944.

***

Les candidats intéressés voudront bien faire parvenir une demande écrite (ou courriel) précisant leurs coordonnées, accompagnée d’un exemplaire de leur profession de foi.

Les candidats labellisés recevront en retour une réponse sous 48H00.

Les Clubs » Penser la France » s’engagent à activer leurs soutiens au niveau national et départemental.

Bonne campagne républicaine et patriotique à tous !

 

Direction nationale des Clubs » Penser la France »

» Penser la France »

BP 26

92403 COURBEVOIE Cedex

Siège national : 01.73.64.98.68

Courriel : penserlafrance@penserlafrance.fr

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DOCUMENT sous PDF

Législatives 2017 – Soutien Penser la France

Présidentielle 2017 – 1er Tour : « Écœurement et Espérances » (Penser la France)

– Communiqué national du vendredi 21 avril 2017 –

 

A la veille du 1er tour de l’élection présidentielle 2017, les clubs » Penser la France » appellent les Français à se mobiliser pour sanctionner de la manière la plus nette, le quinquennat de François HOLLANDE.

Nous appelons les Français à faire barrage à » MACRON-HOLLANDE » conformément à l’appel que nous avons lancé le 24 mars 2017 : » Présidentielle 2017 : Abattre MACRON-HOLLANDE dès le 1er tour ! (Penser la France) » (1).

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La campagne présidentielle 2017 aura a été une campagne désastreuse à l’image de l’état politique de la France, après deux quinquennats ratés, celui de Nicolas Sarkozy et celui de François Hollande.

Après avoir combattu ardemment Nicolas Sarkozy, les Clubs » Penser la France » ont refusé d’apporter leur soutien à François Hollande en 2012, tant il était évident pour nous que l’homme – son impréparation à la fonction – et son programme annonçaient une impasse pour notre pays. Le résultat nous épargne tout commentaire, couronné par le renoncement honteux du président sortant.

Dans ce contexte, la campagne 2017 a été profondément perturbée et largement faussée.

L’ensemble du système politique et médiatique a travaillé à écarter deux candidats : d’une part, François FILLON – candidat de la droite française classique, néogaulliste et catholique – d’autre part, Marine LE PEN – candidate issue de l’extrême droite française – bénéficiant de tous les échecs du système tant le réel le plus tragique renforça non sans raison – et jusqu’à ces dernières heures – la crédibilité d’une partie de son analyse.

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Les manœuvres grossières du système politique et médiatique ont eu pour seule ambition de promouvoir la candidature hors sol d’Emmanuel MACRON, totalement impréparé à la fonction mais imposé – comme véritable fils prodigue – par des réseaux d’affaires atlantistes et européistes (c’est la même chose)… précisément tout ceux qui détruisent la France depuis trente ans et entendent poursuivre leur funeste entreprise.

Les Français ne sont pas dupes. Ce peuple politique va le montrer dans deux jours.

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Dans ce contexte, des candidats plus modestes se sont battus – parfois sans moyen – en abordant des questions stratégiques fondamentales.

Ce fut le cas de Jacques CHEMINADE et de François ASSELINEAU.

De la même façon, la campagne de Jean-Luc MELENCHON a permis avec talent de rendre sa fierté à un électorat méprisé et trop souvent trompé : celui de la Gauche française.

Tous ces candidats – tous leurs efforts – doivent être salués.

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Quoi qu’il arrive à l’issue de ce scrutin, la France est maintenant entrée dans une période agitée de son histoire comme dans celle troublée de l’histoire du monde.

Dans un tel contexte, les Clubs » Penser la France » entendent réaffirmer leur attachement à l’idéal républicain, aujourd’hui largement dévoyé, abandonné.

Nous continuerons à travailler à faire émerger une force politique réunissant forces du progrès social et forces de la tradition, unissant le patriotisme le plus ardent comme le progressisme social et culturel le plus chevillé au corps. Le tout, au service de la France.

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Au 1er tour de l’élection présidentielle 2017, un seul mot d’ordre : » Pour la France, il faut abattre MACRON-HOLLANDE ».

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Vive la République !

Vive la France !

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(1) Présidentielle 2017 : Abattre MACRON-HOLLANDE dès le 1er tour ! (Penser la France) – http://www.politique-actu.com/actualite/presidentielle-2017-abattre-macron-hollande-tour-penser-france/1668870/

 

VEL d’HIV : VICHY, ce n’est pas la France ! (Penser la France)

– communiqué national des Clubs » Penser la France » –

Le 11 avril 2017,

 

Le 16 juillet 1942 débuta à Paris la rafle du Vel d’Hiv, avec l’arrestation de 13.000 juifs, la plupart déportés vers Auschwitz-Birkenau.

Cette arrestation ignominieuse a mobilisé 7.000 policiers et gendarmes sous les ordres du délégué de la Zone Nord du gouvernement de Vichy : René Bousquet.

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Le gouvernement de Vichy était et reste un gouvernement illégal dont l’acte fondateur – l’acte dit loi constitutionnelle du 10 juillet 1940 – a été déclaré nul et de non effet aux termes des articles 2 et 3 de l’ordonnance du 9 août 1944 relative au rétablissement de la légalité républicaine sur le territoire continental.

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Durant cette période terrible, une autre voie a été proposée aux Français, celle du Combat.

Ainsi, la France et la République ont été incarnées par une poignée d’Hommes, ceux réunis à Londres autour du général de Gaulle, ceux unis dans la Résistance, Communistes, Gaullistes, républicains fidèles à Valmy, syndicalistes respectueux de leurs revendications, socialistes dignes de l’héritage patriotique et internationaliste de Jaurès, chrétiens, laïques…(*)

La France était dans l’ombre, dans la souffrance, dans le combat.

Mais grâce à ces Hommes, la France resta debout.

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Le général de Gaulle comme François Mitterrand ont toujours défendu en Homme d’Etat, cette réalité historique qu’ils n’avaient que trop bien connue.

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Les récentes déclarations de Jacques Chirac et de François Hollande sont un tissu de contre-vérités lamentables, car la Rafle du Vel d’Hiv est une ignominie imputable au seul gouvernement de Vichy, gouvernement illégal.

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La récente polémique qui oppose le CRIF – organisation dévoyée et spirituellement corrompue -à la candidate Marine LE PEN ne peut que surprendre.

Nul besoin d’être électeur de cette candidate pour défendre la vérité historique.

Mieux, il faut – en cette période trouble qui s’ouvre devant nous- défendre la Vérité, comme exigence républicaine supérieure.

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D’ailleurs, par quelles ruses de l’histoire, Marine Le Pen prend-elle le contrepied de toute l’historiographie d’extrême droite, quand le CRIF – et toute une cohorte d’imbéciles – se trouve défendre l’historiographie pétainiste ?

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Mais qui donc cherche à salir la France et, par le mensonge, la détruire ?

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Les Clubs » Penser la France » attachés à la tradition gaulliste et à celle du Conseil National de la Résistance (CNR), de tous ces Hommes sacrifiés aux combats pour la France, veulent dire solennellement : » Vichy, ce n’était pas la France » !

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Enfin, comment ne pas dénoncer l’intervention suspecte du gouvernement Israélien dans la campagne présidentielle française ? Et comment ne pas déplorer le lobbying absolument néfaste du CRIF, qui alimente ainsi une rancœur antisémite dont la France n’a absolument pas besoin ?

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Pour les Clubs » Penser la France », il est temps de réaffirmer notre attachement indéfectible aux valeurs républicaines les plus strictes, loin des communautarismes qui finiront par dresser les Français les uns contre les autres.

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Faire Nation ! Dire la Vérité !

Voilà tout le combat des Clubs » Penser la France » que nous entendons mener.

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(*) et des militants Monarchistes (qui furent parmi les premiers à rejoindre de Gaulle à Londres). [Oublie impardonnable réparé]

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#penserlafrance

CONTACT: penserlafrance@penserlafrance.fr – 01.73.64.98.68

Les Clubs » Penser la France » travaillent au soutien de plusieurs initiatives politiques de refondation autour d’un » nouveau Conseil National de la Résistance » réunissant communistes authentiques et gaullistes authentiques.

 

 

 

« LE NOUVEL ENLEVEMENT D’EUROPA » – Jean-Luc Pujo (Penser la France) – Paris – Samedi 1er avril 2017

Discours euro-critique sur le 60ème anniversaire du traité de Rome

Réunion à l’initiative du PRCF, du MS21 et des Clubs « Penser la France »

Paris, samedi 1er avril 2017.

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Mesdames, Messieurs,

Chers compagnons, chers camarades,

Chers amis,

Je veux tout d’abord remercier les responsables du PRCF[1] et ceux du MS21[2], pour avoir pris l’initiative de cette réunion à laquelle, les Clubs » Penser la France » ne pouvaient que s’associer avec joie.

*

Comment fêter aujourd’hui l’anniversaire du Traité de Rome de 1957, ce traité fondateur qui précipita l’Europe dans un étourdissant tourbillon institutionnel ?

Comment fêter aujourd’hui ce qui va apparaûtre aux yeux de tous – et dans les toutes prochaines années – comme un des échecs politiques les plus dramatiques au monde depuis 1945 ?

*

L’échec programmé de la construction européenne ne fait plus aujourd’hui de doute tant sont perceptibles les limites de cette construction technocratique, ses fondements scélérates, et que se lève un immense vent de colère, celui des peuples et des Nations en souffrance.

*

A la veille du grand séisme politique qui vient, nous devons nous interroger : Comment en sommes-nous arrivés là ? Comment en sortir ?

*

Nous pouvons tenter – si vous le voulez bien – de réfléchir à haute voix :

1 – La construction européenne est le fruit d’un processus idéologique subtil et complexe. Lequel ? Qui a pris cette initiative ?

2 -Comment des outils juridiques complexes ont permis d’opérer le contournement des Etats. Qui manœuvre ?

Il s’agira – avant tout – de comprendre que » contrairement aux apparences, la crise actuelle de la construction européenne est moins une crise institutionnelle qu’une crise idéologique ».

La question devant nous est donc éminemment politique : Mais à qui donc profite le crime ?

Je veux dire : à qui profite » la délocalisation-neutralisation de la souveraineté de l’Etat-Nation à l’Union Européenne ? »[3]

I – La construction européenne est le fruit d’un processus idéologique subtil et complexe.

Pour comprendre ce processus idéologique complexe, nous devons tout d’abord rappeler ce qu’est la Démocratie (A) pour ensuite tenter de définir les ressorts idéologiques des pères fondateurs de l’Europe (B)

A – La Démocratie, un principe hérité des anciens et réaffirmé par les Lumières :

C’est bien sûr un principe hérité des anciens et réaffirmé par les Lumières :

» Notre Constitution est appelée démocratie, parce que le pouvoir est entre les mains, non d’une minorité, mais du plus grand nombre » Thucydide (Histoire de la guerre du Péloponnèse).

La démocratie, c’est » le dépôt du gouvernement à tout le peuple ou à la plus grande partie du peuple » affirme Jean-Jacques Rousseau (Du contrat social – 1762).

Ou encore la démocratie, c’est » la République, le peuple en corps [titulaire] de la souveraine puissance » Montesquieu (de l’esprit des lois – 1748).

Ou la démocratie, c’est » un gouvernement qui tire tous ses pouvoirs directement ou indirectement de la grande masse du peuple. » Sieyès.

» La démocratie signifie que la souveraineté, le pouvoir politique suprême appartient non pas à un seul individu ou à quelques-uns mais à l’ensemble des individus, à la collectivité tout entière qui l’exerce soit directement soit par l’intermédiaire de mandataires » conclut le professeur Le Pourhiet[4].

Elle fait ainsi écho aux propos de Charles de Gaulle : » La démocratie se confond exactement pour moi, avec la souveraineté nationale. La démocratie c’est le gouvernement du peuple par le peuple, et la souveraineté nationale, c’est le peuple exerçant sa souveraineté sans entrave. » (Conférence de presse du 25 mai 1942 – Londres).

C’est précisément cette définition qui irradie tous nos textes internationaux.

La Déclaration universelle des droits de l’homme de 1948 : » La volonté du peuple est le fondement de l’autorité des pouvoirs publics» (Article 21§3)

Comme tous nos textes constitutionnels : Allemands[5], Espagnols[6], Italien[7], et Français : » La souveraineté nationale appartient au peuple » proclame l’article 3 de la Constitution française.

C’est précisément cette architecture – peuple, Nation, Etat, souveraineté – qui est remise en cause par l’idéologie européenne.

Il ne s’agit donc pas d’une dérive (ce fameux » déficit démocratique ») mais bel et bien d’un processus savamment orchestré au service d’un projet idéologique. Lequel ?

B – L’Européisme, une idéologie anti-démocratique :

  • une idéologie élitaire…

» L’Idéologie européenne n’opère pas seulement comme relais des cultures nationales(…). Elle fonctionne comme idéologie du pouvoir. (…) En tant que discours autonome et homogène, elle véhicule une conception élitaire de l’action publique, qu’incarne précisément le pouvoir-Europe. (…) lequel n’est guère soutenu que par les groupes sociaux ayant tendance en tant que » dominant », à s’identifier spontanément à ce que font les élites dirigeantes », note Marc JOLY.

Le fondement idéologique de la construction européenne est cette pensée intuitive de Jean Monnet, véritable processus de civilisation que théorise quelques années plus tard, l’intellectuel allemand Norbert ELIAS[8].

Pour Jean Monnet, le sens de l’Histoire c’est la pacification des relations humaines grâce aux institutions. Intuition forgée pendant et au lendemain de la première guerre mondiale au sein des comités interalliés, où il pense le pouvoir, affranchi des contraintes de la politique des masses, entrainant une reconfiguration élitaire des fonctions étatiques, nous dit Marc Joly.

» La construction européenne est une révolution (…)L’Europe s’est formée en pleine légitimité institutionnelle. Mais elle ne procède pas d’un mouvement démocratique, ni d’une mobilisation populaire autour d’un organe constituant » avoue Tommaso Paddoa Schioppa (ancien ministre de l’économie et des finances italien – 2006-2008).

Petit à petit se met en place une construction institutionnelle dans laquelle, » les peuples, un par un, doivent s’aligner sur ce que leurs élites politiques ont collectivement décidé. Ils n’ont pas le dernier mot. Ce sont les élites qui l’ont – et si l’on préfère, elles ont le premier et le dernier mot : elles proposent et elles disposent »[9].

Tout le système est ainsi organisé : partis politiques, syndicats, parlements nationaux, gouvernements.

Le pire stade de ce processus – nous y sommes – c’est quand les partis politiques censés participer et assurer la bonne marche du système représentatif sont plus proches du pouvoir Europe que de leurs peuples.

» Les partis de gouvernement » sont ainsi d’abord et avant tout des » partis de gouvernements européens » conclut Marc Joly.

Proclamer que ce projet incarne » le summum de la Démocratie », il fallait oser.

Et parfois l’inconscient politique affleure, tel un aveu :

» Il ne peut y avoir de choix démocratique contre les traités Européens ! » proclame ainsi l’infâme Jean-Claude JUNKER en janvier 2015.

Où Jacques DELORS – toujours satisfait de lui-même – : Nous vivons aujourd’hui» sous le règne d’un despotisme éclairé ».

Au moins, les choses sont dites.

  • … au service de la gouvernance mondiale :

Mais le plus étonnant n’est-il pas de comprendre que ce processus européen n’est pas du tout réservé à la seule Europe.

» L’Union européenne est depuis près de 60 ans un laboratoire pour la coopération supranationale transfrontalière, c’est tout naturellement qu’elle se pose en championne de la gouvernance mondiale » nous dit José Manuel BARROSO, le nouvel employé de Goldman Sachs.

Il fait ainsi écho à ces propos téléologiques de Jean MONNET. Je cite :

« Ai-je fait comprendre que la Communauté que nous avons créée n’a pas sa fin en elle-même ? Elle est un processus de transformation qui continue (…) Les nations souveraines du passé ne sont plus le cadre où peuvent se résoudre les problèmes du présent. Et la communauté elle-même n’est qu’une étape vers la formes d’organisations du monde de demain » (» Mémoires »).

Et avec une ambition mondiale : » Nous ne coalisons pas des Etats, nous unissons des hommes. » dit Jean MONNET – Discours Washington, 30 avril 1952.

D’ailleurs » La nature et le sens de l’intégration européenne deviennent limpides lorsque l’on replace celle-ci dans le contexte de la mondialisation libérale »,remarque Christophe Beaudouin.

Oui ! L’Union Européenne est bel et bien le laboratoire de l’Ordre global.

Comment s’impose-t-il ? Mais par le Droit !

II – Une construction juridique savante vers un ordre juridique global

A – Une construction savante :

» Ni » Europe des Etats », ni » Europe-Etat », l’Union est une autorité œuvrant au démantèlement des règlementations nationales et à la régulation au moyen d’un abondant flux de normes introduites dans les systèmes juridiques nationaux, et obéissant à un principe de réorganisation transnationale ».

Nous voilà dans un » au-delà » de l’Etat.

» L’union européenne se présente comme le prototype le plus perfectionné de l’organisation globale, caractéristique du recul de l’Etat (…) qui nous situe dans un » Au-delà de l’Etat » pour reprendre les termes de Sabino Cassese, ancien juge constitutionnel italien, qui le dénonce, nous avons compris.

Comment opère ce processus en France ?

Le droit de l’Union européenne s’impose partout.

Il a d’abord investi tous les domaines : justice, police, lutte contre les discriminations, entrée et séjour des étrangers, relations du travail, traitements de données personnelles, environnement, propriété intellectuelle etc.

Il s’est ensuite imposé comme prévalant à l’ensemble de tous les textes de droit interne, y compris constitutionnels et ce dès 1964, c’est l’arrêt Costa c/ Enel[10].[** – Attention ici, le déroulé chronologique est inverse. L’affirmation de la primauté du droit de l’Union a précédé l’irradiation de tout notre droit national.]

C’est enfin, le rôle crucial joué par le juge européen – la CJUE – qui dégage des principes jurisprudentiels :
– la Primauté du droit de l’Union;

– son Effet direct ;

– L’Effet utile qui impose le droit de l’Union en l’absence de base légale ;

– La Théorie des » compétences implicites » ;

Etc.

C’est enfin la transformation de toutes nos juridictions nationales et locales en» organes supplétifs » de la CJUE.

Le juge national est ainsi devenu le juge communautaire de droit commun.

Nous avons ainsi assisté en quelques 40 années, au basculement d’un ordre juridique national vers un nouvel ordre juridique global.

Roman HERZOG, ancien président de la République fédérale Allemande ne mâche pas ses mots : » on entend des craquements sinistres dans la charpente de la jurisprudence européenne. (…) en invoquant des motifs de plus en plus étonnants, la CJUE retire aux Etats membres des compétences indiscutables et intervient dans leurs dispositifs législatifs ».

Jusqu’où ?

La Cour constitutionnelle allemande de Karlsruhe – beaucoup plus vigilante que notre Conseil Constitutionnel français – s’alarme : » le transfert de la » compétence de la compétence » est rigoureusement interdit[11].

La » compétence de la compétence » c’est précisément la capacité à déléguer des compétences et à les reprendre. C’est l’expression même de la souveraineté de l’Etat.

Des verrous visant à protéger la souveraineté des Etats existent : la règle de l’unanimité ou la ratification conforme aux procédures constitutionnelles nationales. Soit.

Mais les rédacteurs du traité de Lisbonne ont dispersé dans le traité des clauses visant à instaurer des contournements.

Grâce aux mécanismes de » clauses passerelles » puis aux mécanismes de » clauses de révisions simplifiées », le conseil des chefs d’Etat et de gouvernement peut décider seul de passer d’une procédure ou d’une règle de vote à une autre, sans autorisation ni de leur parlement ni de leur peuple.

Il existe sept » clause passerelle », et pas moins de 16 » clauses de révisions simplifiées » !

Lorsqu’il n’y a pas obligation de soumettre le projet de révision aux parlements, et bien, les 28 gouvernements réunis en Conseils peuvent modifier seuls et loin du regard des peuples ou de leurs représentants élus, le droit primaire de l’Union.

Un coup d’Etat s’opère sous nos yeux. Nous ne faisons rien.

Car » nous vivons dans un bain de soumission des élites académiques, politiques et juridictionnelles », dénonce le professeur LE POURHIET.

Ainsi, nous le comprenons, » le nouvel ordre juridique global contourne et réduit en effet le politique, non pas au néant mais au minimum requis par le développement du droit mondial de la concurrence, qui s’impose avec ses effets (…) » le cosmopolitisme, l’accélération des échanges et, dans une certaine mesure – tout simplement – la domination du monde anglo-saxon »[12].

Nous constatons que sous nos yeux opère un processus par lequel » à mesure que l’Europe s’intègre, le politique se désintègre»[13].

B – … qui inquiète jusqu’aux plus éminents juristes :

De cette situation catastrophique, des juristes éminents s’alarment.

Ce sont les propos prémonitoires de Pierre MAZEAUD, président du Conseil Constitutionnel, quelques semaines avant le référendum de 2005 :

» Oui, il y aurait vice de consentement de la France si, le traité une fois entré en vigueur, les Cours de Luxembourg ou de Strasbourg allaient au-delà de cette lecture naturelle et raisonnable (…) le droit européen, si loin qu’aillent sa primauté et son immédiateté, ne peut remettre en cause ce qui est expressément inscrit dans nos textes constitutionnels et qui nous est propre. »[14]

Ce sont les propos alarmistes de Jean-Marc SAUVE, vice-président du Conseil d’Etat en 2013 ou de Jean-Eric SCHOETTL, conseiller d’Etat, ancien secrétaire général du Conseil constitutionnel.

» (…) l’Etat, comme l’administration qui le sert, sont aujourd’hui remis en cause par des mutations profondes : la globalisation ; l’intégration européenne ; la dévolution interne des pouvoirs. (…) – nous dit Jean-Marc SAUVE – Pourtant, l’Etat reste plus que jamais nécessaire et attendu. Alors même qu’il est limité, encadré, contourné, lebesoin d’Etat n’a jamais été aussi pressant. Nous avons besoin d’Etat pour exprimer et mettre en œuvre une volonté nationale et l’intérêt général. Nous avons besoin d’Etat pour penser et faire vivre la cohésion sociale et territoriale, car il n’y a pas de solidarité plus profonde que dans le cadre national. Nous avons besoin d’Etat pour donner sens et cohérence à l’inscription de la France dans le monde global que nous habitons. »[15].

Auxquels les propos Jean-Eric Schoettl font échos :

» Ce n’est pas seulement la souveraineté nationale qui se trouve minorée face à des instances supranationales, mais la souveraineté populaire, incarnée par des hommes politiques élus (qu’ils soient nationaux ou supranationaux), ou par des exécutifs responsables devant les élus, qui doit plier, plus encore que dans le cadre national, devant le pouvoir du juge (européen) »[16].

Ces alarmes trouvent aujourd’hui de multiples échos.

Oui ! Le vent se lève.

Le vote du BREXIT, l’élection américaine illustrent un vent de révolte contre des élites globalisées alors que partout les peuples souffrent de voir leur volonté piétinée.

Partout, y compris dans les milieux universitaires, notamment chez les constitutionnalistes en France, un vent de révolte se lève. Tant mieux.[17]

*

CONCLUSION

Nous voici au terme de cet exposé et nous le comprenons… la question qui se pose à nous est celle de la Démocratie ; celle de la poursuite du Bien commun, de » l’intérêt général » ; celle de » l’art du gouvernement », – qui ne peut être pour nous que – » l’action juste des hommes sages ».

Voici venu le temps – véritable moment historique – où nous devons nous interroger sur nous mêmes : Que voulons-nous pour nous ? Que voulons-nous pour l’Europe ?

» Je ne crois pas que l’Europe puisse avoir aucune réalité vivante si elle ne comporte pas la France avec ses Français, l’Allemagne avec ses Allemands, l’Italie avec ses Italiens, etc. Dante, Goethe, Chateaubriand appartiennent à toute l’Europe dans la mesure même où ils étaient respectivement et éminemment Italien, Allemand et Français. Ils n’auraient pas beaucoup servi s’ils avaient été des apatrides et s’ils avaient pensé, écrit en quelque esperanto ou volapuk, intégrés… » disait Charles De Gaulle en 1962 (conférence de presse 15 mai 1962).

Ces propos trouvent tout naturellement leur prolongement dans ces lignes magistrales du grand écrivain Georges STEINER :

» Le génie de l’Europe, c’est ce que William BLAKE aurait appelé » le caractère sacré du détail infime ». C’est celui de la diversité linguistique, culturelle et sociale, d’une mosaïque prodigue qui fait souvent d’une distance négligeable, d’une vingtaine de kilomètres, une division entre deux mondes. En contraste avec l’effroyable monotonie qui sévit de l’Ouest du New Jersey aux montagnes de Californie, en contraste avec cette soif de conformité qui fait à la fois la force et le vide de tant d’existences américaines, la carte éclatée, aux divisions souvent absurdes, de l’esprit européen et de son héritage a été d’une inépuisable fertilité. (…) L’Europe périra assurément, si elle ne se bat pas pour ses langues, ses traditions locales et ses autonomies sociales »[18].

Alors que faire ?

Il me revient à la mémoire ce mythe fondateur de notre civilisation : l’enlèvement d’Europa, jeune princesse phénicienne, fille d’Agénor, enlevée par Zeus, métamorphosé en magnifique taureau blanc, rusé et séducteur, qui l’emmena – dit-on – vers les terres du soleil couchant.

Par quelle ruse de l’histoire, cette représentation figure-t-elle aujourd’hui sur les pièces de 2 Euros de ce grand peuple ami, le peuple Grec ?

Et comment mieux incarner symboliquement notre faillite actuelle ?

Par quelle ruse, quelle opération de séduction, les peuples et les Nations d’Europe ont-ils été enlevés et soustraits à leur propre liberté ? Enserrés dans cette prison symbolique ? Sous la direction d’une puissance globale qui les soumet à ses propres intérêts ?

Oui – l’enjeu de notre période historique est bien celui de libérer nos peuples et nos Nations.

Et parce que nous savons que » Le jour où le peuple ne veut plus obéir, même une dictature finit par s’effondrer. »

Nous n’avons aujourd’hui qu’un seul mot d’ordre, un seul : » Le pouvoir, C’est le peuple » !

Parce que c’est au Peuple, au peuple souverain, qu’appartient le pouvoir de : » Battre monnaie, faire la loi, rendre justice, décider de la guerre et de la paix »[19]… que nous devons : Sortir de l’OTAN, sortir de l’UE, sortir de l’EURO.

Je vous remercie.

Jean-Luc PUJO*

***

* Jean-Luc Pujo est président des Clubs » Penser la France », organisation française qui milite pour » Sortir de l’OTAN, sortir de l’UE et sortir de l’Euro » et travaille à une action de refondation politique « Pour une nouveau Conseil National de la Résistance » (CNR) réunissant communistes authentiques et gaullistes authentiques. Romancier, essayiste, il est également rédacteur en chef du journal en ligne « Politique-actu.com » qui traite de géopolitique, de philosophie, d’économie, d’histoire et de politique.

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Pour aller plus loin …

Bibliographie :

– » La démocratie à l’épreuve de l‘intégration européenne » Christophe Beaudouin – Thèse publiée LGDJ – 2014;

-» Le mythe Jean MONNET » Marc Joly – édition du CNRS – 2007;

– » La Faute de Jean MONNET » Jean-Pierre Chevènement – Fayard – 2006 ;

-» Comprendre le Gaullisme » Francis CHOISEL – L’Harmattan – 2016 ;

– » Aux origines du carcan européen (1900-1960) Annie Lacroix-Riz – édition Delga 2014 ;

– » 1914-2014 – L’Europe sortie de l’histoire ? » Jean-Pierre Chevènement – Fayard – 2013 ;

– » Une volonté française » par Albert Salon ;

– » Le moment est venu de dire ce que j’ai vu » Philippe de Villiers ;

– » Ceci n’est pas une Dictature » – Votez Bien ! » par André Bellon ;

– » La France est-elle finie ? » Jean-Pierre Chevènement ;

– » Impostures politiques » Marie-France Garaud ;

– » Voyage imaginaire à travers les mots du siècle » Didier Motchane ;

– » Après l’Europe de Bruxelles – Une France libre dans une communauté d’Etats Souverains » sous le direction de Roland Hureaux et Michel Robatel ;

Colloque fondation Res Publica – Jean-Pierre Chevènement :

– » L’exercice de la souveraineté par le peuple: limites, solutions » 14 novembre 2016 –http://www.fondation-res-publica.org/L-exercice-de-la-souverainete-par-le-peuple-limites-solutions_a988.html

– « La Cour de Justice de l’Union Européenne » du 11 février 2013. http://www.fondation-res-publica.org/Souverainete-populaire-et-juges-europeens_a718.html)

Vidéos de l’historienne Annie Lacroix-Riz :

“Les » élites » françaises, de la Blitzkrieg à la pax americana (1940-1944)”, par Annie Lacroix-Riz (VIDEO) – Octobre 2016 – Paris ;

“La synarchie”, par Annie Lacroix-Riz (Historienne) – Novembre 2015 ;

« Les origines de l’Union européenne » Annie LACROIX-RIZ – FILM de l’AN 2 – Mars 2015

SITES INTERNET :

– Les Clubs » Penser la France » https://www.penserlafrance.fr/

– Le PRCF – http://www.initiative-communiste.fr/

– Le MS21 – http://ms21.over-blog.com/

– Le Front Syndical de Classe – http://www.frontsyndical-classe.org/

et

– Le journal en ligne » POLITIQUE-ACTU » – http://www.politique-actu.com/

____

[1] PRCF : Pole de renaissance du communisme en France ;

[2] Mouvement pour un socialisme du XXIème siècle ;

[3] La formulation est de C. Beaudouin auteur d’une thèse remarquable » La démocratie à l’épreuve de l‘intégration européenne » Thèse publiée LGDJ – 2014;

[4] Anne-Marie Le Pourhiet est Professeur de droit public aÌ€ l’Université Rennes 1, vice-président de l’Association française de droit constitutionnel (AFDC) ;

[5] » Tout pouvoir émane du peuple. Le peuple l’exerce au moyen d’élections et de votations. » (Constitutions Allemande article 20) ;

[6] » La souveraineté nationale réside dans le peuple espagnol duquel émane les pouvoirs de l’Etat » (article 1-1 de la Constitution).

[7] : » La souveraineté appartient au peuple » – article 1 de la constitution italienne.

[8] » Le mythe Jean MONNET » Marc Joly – édition du CNRS – 2007, p. 112 ;

[9] Ibid ;

[10] L’arrêt Costa c/ Enel – affirme la primauté du droit européen (alors » communautaire ») sur le droit interne.

[11] L’article 79-3 de la Loi fondamentale Allemande ;

[12] Sabino Cassese, ancien juge constitutionnel italien ;

[13] » La démocratie à l’épreuve de l‘intégration européenne » Christophe Beaudouin – Thèse publiée LGDJ – 2014;

[14] Vœux du président du Conseil Constitutionnel au président de la République.

http://www.conseil-constitutionnel.fr/conseil-constitutionnel/francais/nouveaux-cahiers-du-conseil/cahier-n-18/voeux-du-president-du-conseil-constitutionnel-m-pierre-mazeaud-au-president-de-la-republique.51930.html

[15] Vœux des corps constitués – Intervention de Jean-Marc Sauvé, vice-président du Conseil d’Etat, Palais de l’Elysée, mardi 8 janvier 2013, http://www.conseil-etat.fr/Actualites/Discours-Interventions/Voeux-des-corps-constitues

[16] Souveraineté populaire et juges européens, Intervention de Jean-Eric Schoettl, Conseiller d’État, au colloque « La Cour de Justice de l’Union Européenne » du 11 février 2013 – http://www.fondation-res-publica.org/Souverainete-populaire-et-juges-europeens_a718.html

[17] Fondation Res Publica – Intervention d’Anne-Marie Le Pourhiet, Professeur de droit public aÌ€ l’Université Rennes 1, vice-président de l’Association française de droit constitutionnel (AFDC), au colloque « L’exercice de la souveraineté par le peuple: limites, solutions » du 14 novembre 2016 – à propos du colloque de la Jeune recherche en droit constitutionnel organisé par des doctorants. L’intitulé (» Les droits fondamentaux, horizon indépassable du droit constitutionnel ? ») http://www.fondation-res-publica.org/Discussion-avec-Anne-Marie-Le-Pourhiet_a1003.html

[18] » Une certaine Idée de l’Europe » Georges STEINER ;

[19] Définition classique de la souveraineté selon jean BODIN ;

 

Présidentielle 2017 : Abattre MACRON-HOLLANDE dès le 1er tour ! (Penser la France)

Paris, vendredi 24 mars 2017.

Cette campagne présidentielle 2017 est – à plus d’un titre – indigne de la France, alors que nous traversons un moment historique mondial important.

D’une part, le déroulement des primaires – à gauche comme à droite – a largement perturbé ce moment essentiel de dialogue entre un Homme et la Nation.

D’autre part, l’absence de courage de François Hollande, refusant d’assumer jusqu’au bout sa responsabilité politique, couplée au surgissement organisé d’un candidat fabriqué, hors sol, véritable mutant politique – Emmanuel MACRON – a fini de caractériser ce quinquennat totalement raté.

Emmanuel MACRON incarne 30 années de politiques libérales, européistes et atlantistes, qui ont précisément détruit la France.

Emmanuel MACRON – comme l’indiquent ses soutiens – est l’héritier du » Oui » à la Constitution européenne de 2005, du » Oui » à l’intervention de la France en Irak en 2003, du » Oui » au traité de Lisbonne en 2008, du « Oui » à la réintégration du commandement militaire de l’OTAN. Soumis à Berlin et adoubé par Angela MERKEL, il est l’homme de Bruxelles, l’homme des réseaux CLINTON opposés à Donald TRUMP et Vladimir POUTINE.

En un mot, Emmanuel MACRON incarne notre impasse collective.

Fils spirituel de François HOLLANDE et produit incestueux d’ATTALI, MINC et Pierre BERGÉ, Emmanuel MACRON doit être combattu avec la plus grande fermeté.

Il est, de loin, le candidat le plus dangereux pour l’avenir de la France, et ce, en dépit des réserves les plus sévères que nous pouvons émettre sur le projet LE PEN.

Les Clubs » Penser la France » dénoncent la propagande des médias et des Instituts de sondages achetés par les plus grands groupes financiers et appellent les français à conserver leur calme, à résister à cette propagande éhontée et à choisir leur chemin en peuple libre.

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#penserlafrance

CONTACT: penserlafrance@penserlafrance.fr – 01.73.64.98.68

Les Clubs » Penser la France » travaillent au soutien de plusieurs initiatives politiques de refondation autour d’un » nouveau Conseil National de la Résistance » réunissant communistes authentiques et gaullistes authentiques.

 

Lundi 29 mai 2017 : Anniversaire du NON au référendum de 2005 – Manifestation PARIS

[Les Clubs » Penser la France » participeront à cette manifestation nationale. Jean-Luc Pujo emmènera une délégation nationale]

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Comme chaque année, tous les 29 mai, nous nous réunissons à l’Appel de l’association » Pour une Constituante » pour fêter l’anniversaire du » NON » des français au Traité Constitutionnel Européen (TCE) le 29 mai 2005.

Nous appelons à célébrer cet évènement par des rassemblements partout en France.

A Paris ce sera le Lundi 29 mai à 18h30 dans le jardin des Tuileries en face du 226 rue de Rivoli à côté de la plaque qui commémore la naissance de la République en 1792.

SOURCE : http://www.pouruneconstituante.fr

VOEUX 2017 : « La Patrie ! La Patrie ! La Patrie ! » par jean-Luc Pujo, pdt des clubs « Penser la France »

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Le 29 janvier 2017.

Et du mot, de la chose,

On ne parle plus guère.

Et l’on prétend vulgaire,

La Patrie. Mais qui ose ?

*

Parlez-vous de la France

Et l’on sourit benêt.

Dites l’appartenance,

On vous répond » passé ! »

*

Vraiment finie la France ?

Finie cette espérance ?

*

Aux Moulins de Valmy

La colline est déserte

Les grands esprits ont fui.

Le vide est dans les têtes.

*

Sur la nation fantôme,

La porte est refermée.

Salle du jeu de paume

Le serment a passé.

*

Infâme ! L’air du temps.

L’Histoire à contretemps.

*

A Verdun sur les tombes,

On court, on vagabonde.

Paysans, ouvriers,

A nouveau méprisés.

*

Résistance, prison,

On oublie la leçon.

Milice, gestapo.

Tous ces morts, nos héros.

*

Entendez-vous les pleurs ?

La rage dans les cœurs ?

*

En son église, prêtre martyrisé ;

Foule visée un quatorze juillet.

Abaisse-t-on son âme ? Elle persiste.

La frappe-t-on, que la France résiste.

*

Nation perdue, certes, qui vit.

Peuple toujours présent, qui crie.

Tristes élites mortes, Oui !

Mais en silence, France qui prie.

*

Alors finie France, Patrie ?

Finie Nation, finie la vie ?

*

Voyez ! Déjà, le vent se lève.

L’histoire se réveille.

Ô peuples encore sans haine,

Surpris à secouer ses chaines.

*

Russie ou vent des Amériques,

Souffle nouveau et vents patriotiques.

Et pauvres élites collaborationnistes

Sourdes, enivrées, toujours européistes.

*

Debout ! Peuple libre, insoumis !

La Patrie ! La Patrie ! La Patrie !

*

Ouvriers, paysans.

Employés. Petits gens !

Peuple des indigents !

La France – grande – attend.

*

Debout les petits, les obscurs.

Âmes hautes, cœurs purs.

*

Et vous les Du Guesclin !

Capitaines, Marsouins.

Vous les héros enviés.

Vous tous les sacrifiés.

*

Debout ! Soldats libres, spahis !

La Patrie ! La Patrie ! La Patrie !

*

Aux mousquets !

Mousquetaires du Roi !

Relevés !

L’oriflamme, la foi !

*

2017 ? Pour la France, la vie.

La Patrie ! La Patrie ! La Patrie !

__

Jean-Luc Pujo*

* Jean-Luc Pujo est président des Clubs » Penser la France », organisation française qui milite pour » Sortir de l’OTAN, sortir de l’UE et sortir de l’Euro » et travaille à une action de refondation politique « Pour une nouveau Conseil National de la Résistance » (CNR) réunissant communistes authentiques et gaullistes authentiques. Romancier, essayiste, il est également rédacteur en chef du journal en ligne « Politique-actu.com » qui traite de géopolitique, de philosophie, d’économie, d’histoire et de politique.