#NicolasSARKOZY : « Le corps du Roi et notre démocratie profondément malade » #PenserLaFrance – 29 septembre 2025

Communiqué national des Clubs « Penser la France »
Lundi 29 septembre 2025 – 08h30
L’élection de Nicolas Sarkozy à la Présidence de la République en 2007 a été une catastrophe pour la France.
Par bien des aspects, ce mandat a été caractérisé par une trahison des Français et une trahison des intérêts supérieurs de la Nation.
Inutile ici de rappeler les errements de la politique internationale : interventions meurtrières de la France en Côte d’Ivoire et en Libye ; revirement sur la Syrie ; retour dans le commandement intégré de l’OTAN en trahison de la tradition gaulliste; soutien indéfectible injustifié au gouvernement israélien ; collusion avec le régime Qatari …
Inutile ici de rappeler les errements de la politique intérieure : adoption du Traité de Lisbonne en trahison du vote des Français en mai 2005 ; méthodes policières honteuses et cabinet noir ; destruction de nos fleurons industriels dont EDF avec la loi Nome ; destruction des médias français par la mise en place d’un système de propagande éhontée ; destruction des services de renseignement Français ; insultes permanentes envers la magistrature et instrumentalisation de la justice ; destruction accéléré de l’Hôpital public comme déstructuration des trois Fonctions publiques, fondement de l’Etat français ; vente de 20% des précieuses réserves d’Or de la Banque de France.
Abaissant autant la fonction que dénaturant notre culture politique, la démagogie de cet homme aura marqué ce quinquennat aux mœurs violents et insupportables pour les Français.
Le pire sans doute aura-t-il été le rôle malfaisant de Nicolas Sarkozy dans l’éradication de tout esprit gaulliste. Cet homme a trahi la droite pour la ramener à ses racines arriérées : la recherche du seul profit et du seul maintien des avantages patrimoniaux ; l’illusion d’un conservatisme des valeurs ramené à une explosion de la corruption de notre classe dirigeante.
Face à ce bilan catastrophique, peut-on encore s’étonner de cette réforme prémonitoire de la Constitution de 1958 : la suppression du crime de haute trahison voulue par le Général de Gaulle ?
Par bien des égards, Nicolas Sarkozy aura commis le crime suprême, un crime contre la grandeur de la France.
Les Français ne s’y sont d’ailleurs pas trompés en sanctionnant par les urnes cette haute trahison.
*
Cependant, il est pénible de constater aujourd’hui plusieurs conséquences regrettables dans le traitement judiciaire de Nicolas Sarkozy :
– D’une part, l’immense légèreté des juges judiciaires prononçant l’incarcération d’un ancien président de la République entache malheureusement un peu plus l’image de la France. Le mandat de dépôt n’était en rien utile.
– D’autre part, l’immense cohorte des offusqués, courtisans, affidés et corrompus ayant profité du sarkozysme, criant au mésusage du pouvoir des Juges est une honte.
Notre démocratie est profondément malade par la faute de tous les acteurs institutionnels. Le pouvoir judiciaire – méprisé par un pouvoir exécutif corrompu et un pouvoir législatif impuissant – a de toute évidence une moindre responsabilité dans ce désastre.
*
Par ailleurs, nous devons nous étonner une fois de plus de l’usage du mécanisme « d’exécution provisoire » qui laisse à s’appliquer au moins partiellement des sanctions prononcées par un jugement frappé d’appel.
Contraire aux principes fondamentaux de notre droit, l’exécution provisoire révèle d’abord et avant tout, un trouble dans la magistrature elle-même. Elle permet ainsi à des juges de premières instances de défier les juges d’appels dans lesquels ils n’ont visiblement plus aucune confiance.
Ce déni de justice est en fait la révélation d’une crise profonde. Ces magistrats nous disent que notre système de justice n’est plus digne de confiance.
Il faut nécessairement les entendre et s’en émouvoir. Il faut répondre à ce signal.
Faut-il pour autant négliger un de nos principes essentiels du droit ? En droit pénal, l’Appel est suspensif dans toutes les dispositions du jugement de première instance. C’est un principe qui doit être réaffirmé.
*
Ainsi, nous comprenons que la condamnation de Nicolas Sarkozy nous invite à une réflexion sur notre système politique comme sur notre système judiciaire.
Jusqu’au bout, Nicolas Sarkozy aura permis de mesurer notre effondrement intellectuel, l’étendue de notre corruption spirituelle et financière, en un mot, donner à voir l’effondrement de nos mœurs politiques.
La fin politique de Nicolas Sarkozy nous offre ainsi une leçon terrible d’abord sur nous-même.
*
Les Clubs « Penser la France » appellent une fois de plus les Français à reprendre la parole.
Plus que jamais, le profond malaise qui frappe la démocratie française appelle une rupture.
Il s’agira de redonner la parole au peuple réuni en Nation par l’organisation d’une élection présidentielle avec mandat constituant.
Il faut inviter les Français à réfléchir à la modernisation de notre texte constitutionnel depuis longtemps vidé de sa substance par des exécutifs compromis comme l’illustre la figure caricaturale de M. Nicolas Sarkozy comme celle de son avatar, M. Emmanuel Macron.
Il faut réaffirmer d’abord et avant tout le principe supérieur du respect de la souveraineté nationale dont le peuple en Nation reste le seul – et unique – détenteur.
Il faut par-dessus tout offrir aux détenteurs de la souveraineté nationale les outils d’une véritable maitrise démocratique de nos institutions.
_____________
#penserlafrance
CONTACT: penserlafrance@penserlafrance.fr – 06.21.20.51.92
Les Clubs « Penser la France » travaillent au projet de refondation politique national autour d’un « nouveau Conseil National de la Résistance » réunissant communistes authentiques et gaullistes authentiques et au-delà tous citoyens militants pour l’indépendance de la France.
Fin 2024, les Clubs « Penser la France » ont pris la tête de « MAISON FRANCE », rassemblement des unités de combats – souverainistes et indépendantistes – de libération de la France.
Les Clubs « Penser la France » militent pour les trois sorties immédiates : Sortie de l’OTAN – Sortie de l’UE – Sortie de l’EURO.
Source: www.penserlafrance.fr