11 NOVEMBRE : « Fin de la guerre 14-18 et Hommage aux résistants du 11 novembre 1940 » (Penser la France)

8 novembre 2020

[Photo : défilé du 11 novembre 1940 malgré l’interdiction de la préfecture]

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[AVERTISSEMENT : #COVID19 – En ce 11 novembre 2020, la plupart des manifestations du 11 novembre sont interdites. 

NEANMOINS une délégation des Clubs « Penser la France » – emmenée par Jean-Luc PUJO – sera présente

ce MERCREDI 11 novembre 2020 à 19H00

sur les CHAMPS-ELYSEES

pour rendre hommage aux Poilus et aux Résistants de 1940, ces derniers ayant refusé d’obéir aux interdiction de la préfecture de police de Paris et de l’Occupant Nazi.

« Nous devons bien cela à nos Poilus et à nos résistants » a conclu Jean-luc PUJO.]

 

L’intervention de Jean-Luc Pujo le 11 novembre 2020 (cliquer)

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CETTE ANNEE ABSENCE D’APPEL à MANIFESTER DE L’ACTION FRANCAISE

(A ce jour)

Les Clubs « PENSER LA FRANCE » manifesteront seuls si nécessaire.

Métro « Charles de Gaulle-Etoile » – Sortie Champs Elysées.

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Le 11 novembre 1940

« Le 11 novembre 1940, les troupes d’occupation avaient interdit toute commémoration de la victoire de 1918, mais les étudiants et lycéens parisiens décidèrent d’en faire un symbole de résistance, et l’initiative de cette manifestation revient largement à la Corpo de droit, fondée en 1934, fortement pénétrée par les idées de l’Action française.

Il y eut bien sûr d’autres nationaux, des gaullistes de la première heure, et même quelques communistes bravant les ordres du parti, mais les principaux animateurs de la manifestation, Jean Ebstein-Langevin, vice-président de la Corpo, Alain Griotteray, André Pertuzio président de la Corpo, étaient issus de la mouvance royaliste.

Parmi les nombreux lycéens de Buffon, Janson de Sailly, Saint-Louis…, présents ce jour-là, beaucoup de royalistes également dont un certain Roger Nimier, le futur romancier, alors collégien au lycée Pasteur de Neuilly.

Vers 17 h 30, plusieurs milliers de manifestants convergeaient donc vers l’Étoile. 155 d’entre eux furent incarcérés à la prison de la Santé, la plupart furent libérés un mois plus tard. Dans la presse collaborationniste, celle de Doriot et de Déat, la manifestation fut dénoncée comme un coup des camelots du roi. « 

Les Clubs « Penser la France » ne peuvent que rendre hommage à tous ces résistants de la première heure.

Rendez-vous : LUNDI 11 novembre 2019 – 19h00 – Métro « Charles de Gaulle-Etoile » – Sortie Champs Elysées.

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Association des résistants du 11 novembre 1940

http://www.ecpad.fr/association-des-resistants-du-11-novembre-1940

Chaque année, la France commémore, le 11 novembre, l’armistice de la première guerre mondiale. Mais peu se souviennent d’un autre 11 novembre, celui de l’année 1940. Pourtant, cet événement est reconnu aujourd’hui comme la première réponse ouverte et collective à l’appel du 18 juin du général de Gaulle.

Ce jour-là, dans le Paris occupé par les Allemands et malgré la publication d’un communiqué de la préfecture de Police stipulant qu’» aucune démonstration publique ne sera tolérée », des tracts circulent sous le manteau et appellent à un rassemblement sur la place de l’Étoile à 17 heures. Deux lycéens prennent une initiative audacieuse et, dès 15 heures, déposent sous l’Arc de Triomphe une gerbe de deux mètres de haut en forme de croix de Lorraine. À la sortie des classes, les étudiants des grands établissements parisiens se dirigent vers les Champs-Elysées. Le rendez-vous » secret » prend des allures de manifestation et rassemble plus de deux mille lycéens et universitaires. Durement réprimé par les nazis, ce geste fort et symbolique suscite alors un nouvel élan dans la résistance française, à Paris comme à Londres.

En 1958, le président de la République inaugure une plaque commémorative sur les Champs-Elysées. Cette même année, l’Association des résistants du 11 novembre 1940 est fondée. Elle compte aujourd’hui une centaine de membres et multiplie les actions mémorielles, notamment auprès des lycéens. Son actuel président, Pierre-André Dufétel, a participé à la manifestation du 11 novembre 1940 avant de s’engager dans les armées de Libération et de servir comme pilote au sein du Groupe de reconnaissance 1/33.

POUR EN SAVOIR PLUS :

https://www.cairn.info/revue-vingtieme-siecle-revue-d-histoire-2011-2-page-67.htm#