« La Grande Russie peut-elle sauver –  une fois de plus – l’Europe ? » (Penser la France)

31 mars 2023

[Avertissement : Ce communiqué publié initialement le 8 mars 2022, est republié ce 31 mars 2023 tant son actualité reste totale. Pour toute l’actualité sur ce dossier, veuillez consulter notre journal en ligne Politique-actu.com : #UKRAINE : Les mensonges de l’ #OTAN contre la #Russie (Toute l’actu 2022-2023),  rubrique actualisée chaque 48H00 depuis un an.]

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– De l’offensive #OTAN en Ukraine –

Communiqué national des Clubs « Penser la France »

Mardi 8 mars 2022, 21h45

« Tu as éprouvé la faveur du roi, mais tu ne sais pas quel goût délicieux a la liberté.
Or, si tu en avais seulement goûté, tu nous conseillerais de la défendre, non seulement avec la lance et le bouclier, mais avec les dents et avec les ongles »
Réponse des spartiates à Hydarnes, lieutenant du roi Xerxès pour toutes les villes d’Asie.
La Boétie, Discours de la servitude volontaire.

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La disparition de l’URSS en 1991 n’en finit pas d’avoir des répercussions catastrophiques pour la paix en Europe.

Incapable de changer de paradigme stratégique, l’OTAN s’est rassurée par une véritable fuite en avant : Guerre en Irak, en Syrie, en Libye, en Afghanistan ; aides multiples aux organisations djihadistes avant de les combattre ; déstabilisation générale du Sahelistan, puis du Moyen-Orient ; massacres de populations civiles par drones et bombardiers… attentats sous faux drapeaux en Europe même pour discipliner peuples et dirigeants.

Le bilan stratégique de l’OTAN est déplorable.

Non seulement, l’OTAN a favorisé – à son corps défendant – le retour de la puissance militaire et diplomatique russe – un comble ! – mais l’OTAN a échoué partout.

Mieux, dans toutes les zones déstabilisées, la Grande Russie est intervenue pour rétablir la paix.

De la même façon, l’échec militaire de l’OTAN – premier budget mondial – est patent.

En dépit d’un budget nettement inférieur, la Russie vient de doter son armée d’armes nouvelles inégalées tels les vecteurs hypersoniques [1] et la Chine elle-même rivalise dans le cyberespace avec des succès opérationnels qui n’ont rien à envier à l’OTAN [2].

Ce contexte d’échecs stratégique et politique, sur fond de crise financière mondiale imminente [3] – celle du système dollar – explique pour une large part la nouvelle guerre de l’OTAN sur le théâtre européen.

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En effet, l’Europe – ancien continent de l’équilibre des forces – est aujourd’hui désignée comme prochain théâtre d’affrontement régional.

Or, la crise ukrainienne préfigurant la guerre générale dans l’Hinterland eurasiatique pourrait avoir des conséquences mondiales incalculables. La fuite en avant des stratèges de l’OTAN en Europe se heurte, ici, aux intérêts vitaux stratégiques de la Russie. N’est-ce pas son objectif ? [4]

De son côté, la Russie n’a eu de cesse d’alerter et de rappeler depuis 1991 ce que serait la ligne rouge à ne pas franchir – la militarisation de l’Hinterland eurasiatique –  alors même que des garanties avaient été obtenues dès les années « 1990 » sur la non expansion de l’OTAN [5].

En dépit de ces préventions, l’OTAN n’a eu de cesse d’étendre son organisation aux pays de l’ex-URSS puis d’alimenter Kiev en promesses multiples, de préparer sa possible candidature dans l’Organisation et aujourd’hui d’armer l’Ukraine.

Dès 2014, les évènements de la place Maidan et le coup d’État  largement piloté par les services OTAN, le théâtre ukrainien est devenu le lieu d’affrontements vicieux.

Durant huit longues années, les combats acharnés entre forces ukrainiennes et pro-russes dans les oblasts de Donestk et Louhansk, entraînaient de nombreuses victimes [6] alors que la sécession de la Crimée redevenue russe ne pouvait calmer les esprits [7].

Dans ce contexte, les récentes manœuvres Otaniennes concernant l’installation de boucliers missiles, ou l’ouverture de laboratoires biologique militaire [8] ne pouvaient qu’exaspérer les russes et inquiéter les observateurs du monde entier.

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Cette politique offensive de l’Otan a bien sûr suscité de multiples critiques.

En France, tout d’abord, et depuis des années, ces critiques émanent notamment du CRI (Centre de Réflexion Interarmées Français) rappelle le général Delawarde [9].

De la même façon, le général Grégoire Diamantidis écrit : « C’est bien l’OTAN qui au début des années 2000, après avoir associé la Russie à une défense anti-missiles de théâtre censée « protéger les États-Unis et ses alliés, dont la Russie » , d’une attaque de missiles tirés par des «États voyous», notamment l’Iran et la Corée du Nord (sic), transforma de facto en 2010 lors du sommet de Lisbonne, ce système en une architecture globale de défense antimissile balistique en Europe (BMDE), non plus de théâtre, mais en un véritable bouclier tourné cette fois-ci contre la Russie et non pas la protégeant. » Et de conclure : « Il faut stopper ce train fou ! » [10]

Aux États-Unis, ensuite, plusieurs voix dissidentes – et non des moindres – ont dénoncé l’aventurisme américain. C’est le cas notamment du colonel US Douglas MacGrégor, ancien bras droit du Commandant en Chef de l’OTAN et ancien ambassadeur des États-Unis à Berlin (2020).

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Malgré ces alertes nombreuses, rien n’a infléchi la politique offensive de l’OTAN.

Aussi, de nouveaux avertissements ont été adressés à l’organisation.

Le 27 janvier 2022, le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov a dit regretter l’absence de « réaction positive » au sujet de la principale préoccupation russe : « l’inadmissibilité d’une nouvelle expansion de l’OTAN à l’Est et le déploiement d’armes de frappe qui pourraient menacer le territoire de la Fédération de Russie ».

Et le 4 février 2022, Russie et Chine ont dit ensemble être opposés à l’expansion de l’OTAN [11], appelant l’Organisation à « tourner le dos aux attitudes de la guerre froide ».

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Ce contexte de tension générale a de plus été doublé  par des enjeux géoéconomiques et religieux qui le complexifient nettement.

Le projet de gazoduc « North Stream 2 »[12] assure la livraison de gaz russe en Europe, donc son autonomie stratégique, et pis que tout, scelle le rapprochement Berlin-Moscou, tant redouté par Washington.

Qui ne comprend que les actuelles sanctions américaines ont pour objet essentiel de découpler Berlin/Paris de Moscou ?

Enfin, comme si cela ne suffisait pas, se surajoutent les questions religieuses conflictuelles internes au monde Orthodoxe. Ces questions explosives pourraient réveiller en effet les divisions meurtrières entre orthodoxes, catholiques latins et gréco-catholiques. Des voix s’élèvent déjà qui en appellent au patriarche Bartholomeos et au pape François ! [13]

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Ainsi, nous le comprenons, les enjeux stratégiques de la crise ukrainienne dépassent – de loin – le sort du seul peuple ukrainien, doublement victime.

Le peuple ukrainien est d’abord victime de l’OTAN qui l’instrumentalise avec cynisme contre la Russie et contre l’Europe.

Le peuple ukrainien est ensuite victime de la Russie qui viole sa souveraineté territoriale.

Comment ne pas rappeler qu’après le coup d’État de 2014, l’élection en avril 2019 à la présidence de l’exécutif d’une personnalité atypique, star de la télévision, impliquée dans des réseaux de corruption internationaux [14], pilotée par les réseaux OTAN, annonçait le pire ?

Le mauvais scénario était malheureusement écrit.

En dépit de cette réalité politique complexe, mal expliquée aux Français – et pour cause –  il convient de saluer l’élan de cœur du peuple Français pour le peuple ukrainien qui souffre.

Mais il faut aussi dire la vérité aux Français. Toute la vérité.

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De La France dans l’OTAN.

Le rôle de la France, membre plein et entier de l’OTAN, doit absolument faire l’objet d’un examen critique.

Puisque l’OTAN est devenue une organisation offensive, qui porte la guerre comme « la nuée porte l’orage » [15], il est contraire aux intérêts stratégiques et diplomatiques de la France de participer à cette organisation.

Le choix de Nicolas Sarkozy de réintégrer le commandement militaire de l’Alliance atlantique [16] confirmé par François Hollande et Hubert Védrines [17], puis par Emmanuel Macron, est une erreur absolue.

Cette réintégration n’a jamais permis à la France de peser sur les choix tactiques et encore moins d’éviter le conflit magistral qui s’annonce.

Vous en doutez ?

Si les accords de Minsk II [18] de 2015, ont offert une large place à Berlin et Paris aux cotés de Moscou et de Kiev pour préparer la paix en Ukraine, les efforts réels de Paris (Hollande et Macron) comme de Berlin se sont constamment heurtés à la stratégie de Washington, relançant Kiev  et de facto l’encourageant à ne pas appliquer les accords.

La France doit tirer les conclusions du double jeu de Washington.

D’ailleurs, depuis le retour de la France dans le commandement intégré de l’OTAN, en 2009, la France a enregistré échecs sur échecs notamment l’annulation de la vente des navires Mistrals à la Russie (Présidence Hollande)  et l’annulation du contrat du siècle de livraison de douze sous-marins conventionnels à l’Australie (Présidence Macron).

La France doit mesurer aujourd’hui les limites de l’exercice Otanien et se libérer de ce piège.

La France doit quitter l’OTAN.

Elle doit renouer avec son rôle de grande puissance indépendante, pour assurer la paix en Europe et dans le monde, rôle fondamental comme n’a cessé de l’affirmer le général de Gaulle [19].

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De la présidentielle 2022 en France…

Les Français utilement instruits à ses subtilités devraient soutenir celui/celle capable d’affirmer comme priorité absolue l’indépendance de la France.

Tous les candidats ont le mot à la bouche. Peu en fait savent lui donner sens et forme.

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En conclusion,  la crise Ukrainienne est d’abord et avant tout une crise Otanienne.

Les menaces de l’OTAN à l’offensive se heurtent actuellement à la Russie, seule puissance capable de stopper l’hégémon de l’OTAN.

Si la réaction de la Russie est totalement légitime du seul point de vue de ses intérêts stratégiques, ce faisant, la Russie offre à l’Europe l’unique garantie de paix possible, en rétablissant l’équilibre des forces.

Après l’immense sacrifice de Stalingrad [20], voilà que la Grande Russie se présente une nouvelle fois devant nous, seule puissance capable de sauver la paix en Europe.

Il n’est donc pas anormal que l’ensemble des médias sous contrôle OTAN dresse le portrait d’une Russie maléfique et infernale.

De cette situation, le génie diplomatique français – s’il existe encore – pourrait tirer profit.

Il s’agirait pour la France de se saisir de la prochaine élection présidentielle comme d’une opportunité historique afin de recouvrer une voix indépendante dans le concert des Nations.

Ce sera très vraisemblablement le cœur de l’interrogation posée par l’élection présidentielle 2022.

Plus que jamais, les Clubs « Penser la France » invitent  les Français à poursuivre cet objectif élevé.

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Notes

[1] Armement : la Russie et la Chine en tête de la course aux missiles hypersoniques – janvier 2022 – https://information.tv5monde.com/video/armement-la-russie-et-la-chine-en-tete-de-la-course-aux-missiles-hypersoniques;

[2] Renversement annoncé par le général Paris dès 2014, « L’Oncle Sam et le Mandarin » Général Henri PARIS – http://www.politique-actu.com/actualite/oncle-mandarin-general-henri-paris/911856/

[3] « La Banque de France alerte sur le risque d’une crise financière » 11 JANVIER 2022  FINANCE/NEWS

https://www.surf-finance.com/banque-france-alerte-sur-risque-crise-financiere.html

[4] « Dans son livre, Le Grand Echiquier, Brzezinski affirme que « l’Eurasie reste l’échiquier sur lequel se déroule la primauté mondiale ». Parce qu’elle se situe « au centre du monde, quiconque contrôle ce continent, contrôle la planète » rappelle Jean Geronimo – http://www.politique-actu.com/dossier/invasion-russe-ukraine-mensonge-americain-finalite-geostrategique-jean-geronimo/1816613/

[5] C’est « la promesse faite à Gorbatchev par le secrétaire d’État américain James Baker, le 9 février 1990, de non-extension de l’OTAN à l’Est » (…) alors que « depuis cette date, l’OTAN a doublé le nombre de ses membres en intégrant 14 pays de l’ancien bloc soviétique. Porteuse d’un encerclement géopolitique, cette extension otanienne a été vécue comme une véritable agression par Moscou, destinée à bloquer son retour comme grande puissance sur la scène internationale», rappelle Jean Géronimo – http://www.politique-actu.com/dossier/invasion-russe-ukraine-mensonge-americain-finalite-geostrategique-jean-geronimo/1816613/

[6] Voir le film exceptionnel de Mme Anne-Laure Bonnel. DONBASS (2016). Документальный фильм, который не хотят видеть европейцы. Тяжёлый! – https://www.youtube.com/watch?v=j04-wtsA8Hg

[7] « En 2014 les Russes récupérèrent la Crimée, dont le port de Sébastopol, siège de leur Flotte de la Mer Noire, leur était vital. Cette province n’avait été cédée par Khrouchtchev à l’Ukraine qu’en 1955 dans le cadre d’une URSS triomphante et sure d’elle-même. La Crimée n’avait jamais été ukrainienne puisqu’avant d’être devenue russe par la conquête de Catherine II, elle était ottomane depuis des siècles. Un referendum organisé par Moscou obtint une majorité écrasante pour son rattachement à la Russie, 85% de la population y étant russophone. La consultation avait été contrôlée sur place par des observateurs étrangers. Jurisprudence Kosovo toujours mais sans effusion de sang cette fois », rappelle le Général Lalanne-Berdouticq – http://www.politique-actu.com/actualite/russie-ukraine-premieres-estimations-guerre-general-lalanne-berdouticq/1817253/

[8] Le département d’Etat dément. Le ministère américain de la défense « n’a jamais eu de laboratoire biologique en Ukraine », assure aussi auprès de l’AFP Andrew Weber, ancien secrétaire adjoint aux programmes américains de défenses nucléaire, chimique et biologique, aujourd’hui chargé de mission au « Council on Strategic Risks » (le « Conseil des Risques Stratégiques », un institut indépendant à but non lucratif basé aux Etats-Unis, qui se consacre à l’analyse et au traitement des principaux risques systémiques pour la sécurité) et membre du conseil d’administration de l' »Arms Control Association » (« l’Association pour le contrôle des armements », une organisation non partisane américaine).

https://www.rtbf.be/article/ces-affirmations-sur-des-laboratoires-ukrainiens-finances-par-les-etats-unis-pour-produire-des-armes-biologiques-sont-infondees-10948182 ;

[9] Général Delawarde, ancien chef «Situation-Renseignement-Guerre électronique» à l’Etat-major interarmées de planification opérationnelle – http://www.politique-actu.com/dossier/ukraine-mensonges-otan-contre-russie/1815693/

[10] OTAN 2030 : “Il faut stopper ce train fou … avant qu’il ne soit trop tard!” par le Général Grégoire Diamantidis (Cercle de Réflexion Interarmées) http://www.politique-actu.com/actualite/otan-2030-faut-stopper-train/1802968/ ;

[11] Russie et Chine – déclaration conjointe – Joint Statement of the Russian Federation and the People’s Republic of China on the International Relations Entering a New Era and the Global Sustainable Development – vendredi 4 février 2022 ;

[12] Gazoduc Nord Stream 2 : piège russe ou nécessité européenne ?

https://theconversation.com/gazoduc-nord-stream-2-piege-russe-ou-necessite-europeenne-110225 ;

[13] Conflit ukrainien et religion, tous nos articles (LA CROIX)

https://www.la-croix.com/Religion/conflit-ukrainien-religions-ukraine ;

[14] « Ukraine – les Pandora papers révèlent les montages offshores de Zelensky » https://histoireetsociete.com/2022/02/27/ukraine-les-pandora-papers-revelent-les-montages-offshores-de-zelensky/?fbclid=IwAR1pVJ63snR-tKnIergIhklEBhAHYdttjqE6FQhqiHZfIf99e_ZnJW5OIPk ;

[15] « Le capitalisme porte en lui la guerre comme la nuée porte l’orage ! », Discours de Jean JAURÈS, le 25 Juillet 1914 – Lyon ;

[16] Le 11 mars 2009, après 43 ans d’exception française, la France de Nicolas Sarkozy réintégrait le commandement intégré de l’Otan. Une décision qui provoquait des remous dans le monde politique français, à gauche comme à droite. https://www.ina.fr/ina-eclaire-actu/11-mars-2009-la-france-reintegre-l-otan;

[17] Rapport pour le Président de la République française sur les conséquences du retour de la France dans le commandement intégré de l’Otan, sur l’avenir de la relation transatlantique et les perspectives de l’Europe de la défense – Hubert Védrine, 14 novembre 2012 – https://www.diplomatie.gouv.fr/IMG/pdf/Rapport_H_VEDRINE__V7_-_definitive__cle05be84.pdf;

[18] Les accords de Minsk II, du 12 février 2015, sont placés sous la supervision des russes, français, allemands et ukrainiens. Ils doivent permettre un nouveau cessez-le-feu et d’instaurer la paix notamment dans les régions du Donbass et de Lou. Des négociations dites au format Normandie réunissent régulièrement les parties.

[19] Le 7 mars 1966, le général de Gaulle fait part aux Américains de son intention de quitter le commandement intégré de l’OTAN. Cette décision, il l’avait expliquée aux Français quelques jours plus tôt, dans une allocution du 21 février. https://www.ina.fr/ina-eclaire-actu/7-mars-1966-la-france-tourne-le-dos-a-l-otan?fbclid=IwAR0Gh1f6OnH3Be2Cl4vPQTtBjIgnnZrrWAA10lxsC9n8AXrzgqZ7HsNIZiA;

[20] Février 1943 : l’armée soviétique infligeait une défaite mémorable à la Wehrmacht. C’est à Stalingrad que prend définitivement fin la Blitzkrieg des nazis en Russie. Après la défense de la ville qui a mobilisé toutes les forces physiques et psychologiques des soldats soviétiques et une contre-attaque victorieuse, 300.000 Allemands sont encerclés dans le «chaudron». Ils capitulent le 2 février 1943 alors que, dans son discours du 30 janvier, Hitler affirmait encore que «le peuple allemand combattrait jusqu’à ce que la victoire soit certaine». Cette date marque un tournant de la Seconde Guerre mondiale: la victoire finale sur l’Allemagne nazie n’est dès lors plus qu’une question de temps.

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Pour approfondir :

–          « Aux origines du carcan européen, 1900-1960 » Annie Lacroix-Riz (Paris, Delga, 2016)

–          « Principes élémentaires de propagande de guerre : Utilisables en cas de guerre froide, chaude ou tiède… » Anne Morelli, Bruxelles, Labor, 2001 ;

–          «  Hitler’s Shadow : Nazi War Criminals, US Intelligence and the Cold War » de Richard Breitman et Norman J. W. Goda (historiens attachés au Département d’État pourtant), notamment le chapitre 5,  2010, http://www.archives.gov/iwg/reports/hitlers-shadow.pdf;

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Les Clubs « Penser la France » travaillent au soutien de plusieurs initiatives politiques de refondation autour d’un  « nouveau Conseil National de la Résistance » réunissant communistes authentiques et gaullistes authentiques et au-delà tous citoyens militants pour l’indépendance de la France.

Les Clubs « Penser la France » militent pour les trois sorties immédiates : Sortie de l’OTAN – Sortie de l’UE – Sortie de l’EURO.