« Pour le Parlement européen, l’histoire de l’Europe est une contre-histoire » (Penser la France)

15 octobre 2019

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Communiqué national du 15 octobre 2019.

 

La Résolution du Parlement européen du 19 septembre 2019 sur « l’importance de la mémoire européenne pour l’avenir de l’Europe » [1] est une stupéfaction pour nombres de Français.

Véritable tissu de contre-vérités historiques, le Parlement européen propose d’édulcorer l’histoire complexe des nations, l’histoire des peuples, l’histoire des idées et des combats qui ont jalonné les derniers siècles pour « nettoyer » notre mémoire.

Pourquoi ce révisionnisme ? Dans quel dessein secret ?

Dans un fatras de contre-vérités historiques, le Parlement européen ose écrire que : « (…) l’Union soviétique communiste et l’Allemagne nazie ont signé un pacte de non-agression, connu sous le nom de pacte germano-soviétique ou pacte Molotov-Ribbentrop, (…) ouvrant la voie au déclenchement de la Seconde Guerre mondiale » (article B). Ou encore se répétant, « que la Seconde Guerre mondiale, conflit le plus dévastateur de l’histoire de l’Europe, a été déclenchée comme conséquence immédiate du tristement célèbre pacte de non-agression germano-soviétique du 23 août 1939, également connu sous le nom de pacte Molotov-Ribbentrop » (article 2).

Puis enchainant, le Parlement européen déplore que « des symboles de régimes totalitaires continuent à être utilisés dans les espaces publics et à des fins commerciales, tout en rappelant qu’un certain nombre de pays européens ont interdit l’utilisation de symboles nazis et communistes » (article 17)  et que « le maintien, dans les espaces publics (parcs, places, rues, etc.) de certains États membres, de monuments et de mémoriaux glorifiant les régimes totalitaires ouvre la voie à la dénaturation des faits historiques relatifs aux conséquences de la Seconde Guerre mondiale ainsi qu’à la propagation d’un système politique totalitaire » (article 18).

Les Clubs « Penser la France » condamnent totalement cette résolution.

Nous refusons de la manière la plus absolue de tenir pour égal nazisme et communisme,

Affirmer le contraire est une véritable insulte à notre mémoire, à la mémoire de nos parents, à la mémoire des Français.

Comment ne pas avoir honte en se souvenant de la réalité des combats qui ont vu le sacrifice de nombreux militants communistes au service d’un idéal  – celui de la France libre – alors que les pères même de l’Europe se compromettaient avec l’ennemi nazi ou pactisaient avec les nouveaux maîtres anglo-saxons dès que ce fut nécessaire ?

Comment oublier le contexte particulier expliquant le pacte germano-soviétique après les glorieux « accords de Munich » ?

Comment peut-on oublier aujourd’hui que le rapport de force militaire imposé par l’Allemagne nazi a été inversé en Europe, non pas du fait de quelques divisions américaines débarquées bien tardivement en Europe mais par la grande Victoire de Stalingrad ? [2]

Sans rien minimiser des sacrifices des uns et des autres, pourquoi mentir aux Français après leur avoir désappris leur propre histoire ? [3]

Les Clubs « Penser la France » condamnent sans la moindre réserve cette entreprise de réécriture de l’histoire qui annonce le pire pour les Français : ne plus penser en peuple libre, oublier son propre destin.

Les Clubs « Penser la France » invitent les Français à « Résister » à cette entreprise qui vise à leur voler leur propre mémoire avec pour objectif évident de redessiner un avenir imposé, après avoir dénaturé l’âme profonde de notre nation.

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NOTES

[1] http://www.europarl.europa.eu/doceo/document/TA-9-2019-0021_FR.html

[2] L’Union Soviétique a versé un tribut de 23 millions de morts, dont 17 millions de civils, pour l’emporter contre le nazisme. La France a perdu 250.000 militaires et 400.000 civils. Quant aux Américains, le bilan est de 400.000 (dont 180.000 péris sur le front européen).

[3] Selon un récent sondage réalisé par l’institut britannique ICM Research dans trois pays, la France, l’Allemagne et l’Angleterre, la majorité de la population pense que ce sont les Etats-Unis qui avaient gagné la guerre. Pour être plus exacte, 61% des Français et 52% des Allemands interrogés. Seuls 13% le reconnaissent à l’Armée Rouge. Au lendemain de la seconde guerre mondiale, les chiffres étaient inversés. Les Français attribuaient largement la victoire à l’Union soviétique. Quel mécanisme d’influence a permis un tel retournement ?

 [(*) Enjeux stratégiques : Complexe, l’analyse stratégique du pacte germano-soviétique permet de conclure que les stratèges russes ont piégé les stratèges allemands. D’abord, ils ont gagné de précieux mois nécessaires à l’URSS pour finaliser sa préparation de guerre (presque 22 mois). Ensuite, et dès les premiers mois de guerre, les stratèges russes ont visé les routes pétrolières et la Mer noire, prenant l’avantage. Ils ne l’ont plus jamais perdu. A compter de juin 1941 (déclenchement de l’opération Barbarossa contre l’URSS), les stratèges allemands n’ont eu de cesse de garantir leur approvisionnement en pétrole. Il était déjà trop tard ! – Note JLPujo]

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